La commune de Ndame dans le département de Koumpentoum, ambitionne d’aller vers plus d’efficacité dans la gestion de ces 23 périmètres maraîchers. Elle compte travailler avec les groupements de femmes de concert avec des partenaires comme la Caritas. Le maire de la commune, Aboubacry Diallo, a mis en application son ambitieux programme de lutte contre la pauvreté et la faim dans le cadre d’une gestion participative et inclusive en droite ligne des orientations du Pse.
En plus d’un taux d’accès à l’eau potable relativement faible (40%), la communauté rurale de Ndame née du découpage de 2008 dans le département de Koumpentoum se caractérise par une nappe de surface particulièrement difficile d’accès. Ndame, à 116 km de Tambacounda, couvre 25 villages sur une superficie de 500 km2 pour une population de 16 635 habitants. La profondeur des puits peut facilement dépasser 50 m dans certaines zones, rendant la corvée d’eau particulièrement difficile pour les femmes. Dans de nombreux puits, les mauvaises conditions de l’utilisation de la traction animale pour l’exhaure conduisent à une dégradation de la qualité bactériologique de l’eau (contact de la corde souillée de sable et de poussière avec la ressource eau).
La Caritas Sénégal à Tambacounda a porté son choix sur la communauté rurale de Ndame qui se particularise par une vision et une bonne définition de la politique de développement local. Le Conseil rural de Ndame a bénéficié de la construction de deux châteaux d’eau de 150 m3 sur 20 m avec deux groupes de motopompes pour les deux forages.
Pour plus d’efficacité dans la gestion des 23 périmètres maraîchers installés dans 23 villages de sa commune, le maire de Ndame, Aboubacry Diallo, a réuni autour d’une même table les groupements de femmes et ses partenaires. La rencontre a eu lieu au foyer des jeunes de Koumpentoum et a été présidée par l’adjoint au sous-préfet de Bamba Thialène, Issagha Tandian. A côté de tous les groupements de femmes, étaient présents la Caritas, l’Ong la Lumière, le Papil, l’Ancar, le Padaer et des chefs de services départementaux tels que l’Action sociale et le Service départementale de l’agriculture.
En partenaire privilégié de la commune, la Caritas s’est engagée à assurer leur alimentation en eau, un appui dans la mise en place d’un comité de gestion et en semences et matériels de jardinage. L’ONG ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’il va « former 24 personnes par village, pour un total de 96 personnes au mois de décembre, en technique maraîchère et leur assurer un suivi-accompagnement ».
Pape Demba SIDIBE / Lesoleil.sn /
