Mimi Touré à ses détracteurs : “Mon arrière-grand-père, Madyou Touré, est le fondateur de la ville de Kaolack…”

C’est maintenant clair ! Aminata Touré va militer à Kaolack où l’annonce du transfert de sa base politique a suscité une vive réaction de certains responsable de l’Apr de cette ville. “Grand-Yoff est une base affective, Kaolack est une base sociale et surtout familiale. Ce qui me rattache à Grand Yoff, c’est le cœur. Mon aïeul-arrière-grand-père, c’était Mboutou Sow. Il était le chef de canton qui a crée la ville. Mon autre arrière-grand père est Madyou Touré. Comme vous le savez, il a construit les toutes premières écoles coraniques dans la ville. Pour tout cela, je pense que je dois avoir des ambitions pour cette ville. J’appelle donc les responsables de Kaolack ou de Grand Yoff à plus de calme, à prendre de la hauteur”, dit l’envoyée spéciale du Président dans un entretien accordé au Témoin. “Il est important qu’on fédère tous les acteurs, que ça soit les non politiques ou autre, autour du Président”, a-t-elle encore dit. A la question de savoir si elle a définitivement tourné la page de son ancien bastion, elle déclare : “Grand Yoff, c’est mon cœur. J’ai des homonymes là-bas, une base affective que je vais garder. Mais je vais également être dans ma ville natale, la ville de mes ancêtres”. Interpellé sur les menaces proférées contre elle affirme : “C’est un peu comme une tempête dans un verre d’eau (…) Comme je l’ai dit tantôt, empêcher l’arrière-petite-fille de Madyou Touré de venir, ça me fait sourire vraiment. Il faut qu’à même que les militants servent d’exemple et qu’il ne s’identifient pas dans ce types d’actions. Pour qui me connait, les menaces sont la meilleure façon de me faire agir”.

A noter que ce n’est pas l’ancien Premier ministre qui avait déclaré, hier, comme l’avait écrit Grand Place repris par votre site : “Je vote à Grand Yoff, j’y milite et j’y reste…”. C’est plutôt un commentaire du responsable des jeunes apéristes, Nourou Niang. Nous nous joignons à Grand Place pour présenter nos excuses à Mme Touré et à nos lecteurs.

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