Tambacounda : contre la léthargie notée au sein de la Cojer, les jeunes exigent la dissolution du bureau et l’organisation de nouvelles élections.

La situation de léthargie que vit la convention des jeunes républicains de Tambacounda inquiètent des jeunes de cette formation. Face à la presse, Cheikhna Fall, et certains membres de la Cojer ont signifié leur inquiétude et ont interpellé la présidente nationale Thérèse Faye pour que cette structure soit dissoute le bureau local.

« La Cojer de Tambacounda n’existe que de nom », c’est du moins l’avis de jeunes membres de la structure et qui disent ne point la sentir. « La Cojer est en agonie pour ne pas dire mourante à Tambacounda », a affirme Cheikhna Fall, le porte-parole de ces jeunes ayant donné ce coup de gueule. Selon lui, « depuis la mise sur pied de cette structure, aucune activité ou même rencontre n’a été menée par ses responsables. Rien de ce qui fait bouger une structure n’existe à la Cojer. Ses responsables sont incompétents et incapables d’impulser le développement de la structure. Dans la ville voire la région, l’on ne sait même pas qu’est-ce que la Cojer. Les dirigeants actuels ont été cooptés et choisis par le niveau national alors qu’ils n’ont aucune représentativité encore d’initiative pour booster la structure et inciter les jeunes à y adhérer. Nous demandons à Thérèse Faye, la coordonnatrice nationale de convoquer une assemblée générale afin de constituer un nouveau bureau ». Tant que cela n’est pas fait, avertit Cheikhna Fall, « la Cojer ne se remettra jamais de sa léthargie et elle ira de mal en pis. Thérèse doit, au nom de l’intérêt général, dissoudre l’actuel bureau de la Cojer et permettre aux jeunes de choisir eux-mêmes leurs propres représentants. C’est ce qui fera marcher la structure ». S’adressant au chef de l’Etat, il a aussi demandé à ce que beaucoup plus de considération soit accordée aux jeunes de la région. « Pendant tout le temps nous avons travaillé pour le parti et son chef mais, en retour, nous ne sentons pas jusqu’ici, les retombées de cette labeur. Il faut que nous soyons rétribués à la hauteur de nos efforts », exige Cheikhna Fall.

Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /