(Affaire Karim) Mimi Touré : « Justice a été servie sans faiblesse… »

La lutte contre la délinquance à col blanc a toujours été une option de Macky Sall, soutient Aminata Touré. C’est pourquoi, dit-elle dans une déclaration transmise à seneweb, la justice sénégalaise a été saisie de cas d’enrichissement illicite notoires, parmi lesquels celui de Karim Wade. »Les magistrats dans leur âme et conscience ont délivré leur verdict et justice a été servie sans faiblesse coupable ni cruauté inutile”, juge-t-elle.

La Justice, dit-elle, a pour vocation de faire respecter les lois que nous nous sommes choisies et de sanctionner ceux qui y dérogent. « Mais la Justice reste humaine et humaniste et c’est pourquoi le législateur accorde le droit de grâce dans des conditions bien définies par la loi au premier des citoyens, le Chef de l’État qui, seul, apprécie et juge de son opportunité. C’est ainsi que chaque année, il gracie des centaines de nos concitoyens incarcérés.

Assimiler le droit de grâce (dont les fondements sont essentiellement humanistes et humanitaires) à un arrangement politicien, c’est ne point comprendre les changements profonds aux  allures de révolution silencieuse qui ont été opérés en quatre ans en matière de meilleure gouvernance.

À l’heure du dialogue entre tous les acteurs publics impulsé par le Président de la République et salué par tous nos concitoyens, il est souhaitable qu’un consensus fort soit justement bâti autour des acquis législatifs et institutionnels de bonne gouvernance dont notre pays s’est progressivement doté depuis 2012 », plaide-t-elle. « Ceci évacuerait du discours public l’argument facile souvent brandi de persécution politique lorsque la reddition des comptes se met en application », ajoute-t-elle.

Mimi Touré dit encourager et soutenir le Président Macky « dans ses efforts avant-gardistes pour une bonne gouvernance des affaires publiques ». « Nous sommes convaincus que c’est aussi en reconnaissance de ces efforts que près de 63 % des Sénégalais lui ont réaffirmé leur confiance le 20 mars dernier », indique-t-elle.

L’ancien ministre de la Justice indique que beaucoup de chemin a été parcouru depuis mars 2012 « et c’est à mettre au crédit du Président Macky Sall qui a choisi dès son arrivée de s’engager résolument dans la voie de la reddition des comptes publics, condition sine qua non pour la réussite du Plan Sénégal Emergent »

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