Oui au Brexit: Des milliers de Londoniens pour l’indépendance

 

 

 

 

  • Sortie de l’UE et démission de Cameron

    – Les Britanniques ont voté à 51,9% pour sortir de l’Union européenne lors du référendum organisé jeudi, selon les chiffres officiels publiés vendredi. Ce choix ouvre une procédure de divorce qui durera au moins deux ans et qui risque d’ébranler tout à la fois les institutions européennes, la cohésion du Royaume-Uni et la place de l’économie britannique à l’échelle mondiale.

    – Première victime, David Cameron a annoncé son intention de démissionner pour l’automne. Un autre Premier ministre devra engager les négociations de sortie de l’UE.

    – Grand vainqueur du scrutin, le chef de file de Ukip Nigel Farage évoque déjà la mort de l’UE.

    – Cette sortie de l’UE fait le jeu des eurosceptiques qui appellent désormais à des référendums dans leur pays.

    – La livre sterling, en baisse de 7,5% face au dollar et de près de 6% face à l’euro, a subi une chute sans précédent dans son histoire. L’agence de notation Standard & Poor’s a déclaré que la Grande-Bretagne perdrait très certainement sa note «triple A»

    – Les Bourses européennes ont ouvert en forte baisse. Londres cédait 5,4%, Paris 8,9% et Francfort 7,2%. Les valeurs bancaires étaient les plus touchées avec une chute de plus de 14%.

    – Le franc suisse est au plus haut. A 7h37, le franc suisse s’échangeait à 1,0708 contre l’euro, après s’être apprécié durant la nuit jusqu’à 1,0624.

  • 18H18

    La Bourse de Londres termine la séance en forte baisse

    La Bourse de Londres a terminé la séance en forte baisse de 3,15% vendredi, à la suite de la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne lors du référendum. L’indice FTSE-100 des principales valeurs a reculé de 199,41 points par rapport à la clôture de la veille, à 6.138,69 points.

  • 17H57

    Des milliers de Londoniens veulent leur indépendance

    Des dizaines de milliers de Londoniens ont signé une pétition vendredi pour réclamer que la capitale britannique obtienne son indépendance et reste dans l’Union européenne.

    Plus de 40’000 personnes ont signé cette pétition sur le site change.org qui appelle le maire de Londres Sadiq Khan à «déclarer Londres indépendante du Royaume-Uni et poser sa candidature pour rejoindre l’UE».

  • 17H29

    Cameron responsable du résultat pour le patron de Publicis Le Premier ministre britannique David Cameron est le principal responsable du Brexit, a jugé vendredi Maurice Lévy, le président du directoire de Publicis, affichant sa «tristesse» de voir les Britanniques opter pour la sortie de l’Union européenne. «Je lui avais dit à Davos (au Forum économique mondial) il y a deux ans, qu’il ouvrait la boîte de Pandore pour des questions électorales, pour se faire élire», a réagi par téléphone le responsable du groupe publicitaire, interrogé par l’AFP.

    L’ex-maire de Londres «Boris Johnson est populiste, il essaye de tirer son épingle du jeu, mais le vrai responsable, de loin, c’est Cameron», a-t-il renchéri.

  • 17H15

    Junker rassure les fonctionnaires britanniques de l’UE

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est voulu rassurant sur l’avenir des Britanniques fonctionnaires de l’UE, dans une lettre vendredi à ses employés, dont l’AFP a eu une copie. «D’après notre Statut, vous êtes des ‘fonctionnaires de l’Union’. (…) Vous avez laissé vos ‘chapeaux’ nationaux à la porte lorsque vous êtes entrés dans cette institution. Aujourd’hui, cette porte ne se referme pas sur vous», écrit M. Juncker, dans une lettre écrite en anglais, français et allemand.

    «C’est dans cet esprit de loyauté réciproque que je vais maintenant travailler avec les présidents des autres institutions européennes pour m’assurer que nous pourrons tous continuer à bénéficier de vos remarquables talent, expérience et engagement», a poursuivi M. Juncker.

    «Vous pouvez être sûrs que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, comme président de la Commission, pour vous soutenir et vous aider dans ce processus difficile. Notre Statut sera lu et appliqué dans un esprit européen», a-t-il promis.

  • 16h00

    L’UE cherche à éviter une contagion du Brexit

    Après le coup de tonnerre venu de Londres, l’UE a resserré les rangs vendredi pour éviter toute contagion du Brexit, pressant le Royaume-Uni d’engager sans tarder une procédure de divorce qui s’annonce laborieuse.

    Mais préserver le projet européen passera par une remise en cause inévitable, ont insisté plusieurs dirigeants au sein de l’Union, à l’image du chef de l’Etat français, François Hollande, qui a appelé l’Europe à «un sursaut» et à «se concentrer sur l’essentiel».

  • 15h55

    Le «Brexit» illustre une «révolte» anti-élites en Europe et au-delà

    Le choix historique des Britanniques en faveur du «Brexit» illustre une «révolte des peuples» contre leurs élites, qui mine les pays de l’Union européenne et va aussi au-delà, à l’instar du succès de Donald Trump aux Etats-Unis, selon des experts.

    «C’est l’explication principale de ce qui vient de se passer: les Britanniques ont dit Non! à leurs élites. C’est une révolte des petits contre les nantis», analyse Dominique Moïsi, de l’Institut français des relations internationales (Ifri).

  • 15h35

    «Un coup de tonnerre» pour l’UE, la «gueule de bois» pour la Grande-Bretagne (Fillon)

    Le Brexit est un «coup de tonnerre» pour l’Europe et «la gueule de bois» pour la Grande-Bretagne, a déclaré, vendredi, François Fillon qui demande un débat parlementaire en France avant le prochain Conseil européen.

    L’ancien premier ministre, candidat (Les Républicains) à la primaire pour la présidentielle de 2017, a d’abord réagi dans un communiqué vendredi matin en évoquant «un coup de tonnerre pour l’Union européenne».

    «La Grande-Bretagne va se réveiller avec la gueule de bois», a-t-il dit plus tard, lors d’un point presse à Bordeaux. Et d’ajouter que le «oui» britannique au Brexit est une «décision qui va profondément affecter le cours de l’Histoire». Une décision qui «ne doit pas conduire à, une débandade de l’Europe» ni «à une surenchère populiste et extrémiste».

  • 15h30

    Début du Conseil des ministres extraordinaire à Paris

    Le Conseil des ministres extraordinaire post-Brexit a débuté à l’Élysée vendredi peu après 16H00 pour préparer le sommet des chefs d’État et de gouvernement de mardi et mercredi à Bruxelles, a-t-on indiqué dans l’entourage du chef de l’État.

    «Il s’agit de préparer la réunion de Bruxelles dans la continuité de l’intervention du président de la République en milieu de journée», au cours de laquelle François Hollande a appelé à un «sursaut» européen après le Brexit, a-t-on ajouté de même source.

  • 15h25

    L’Italie veut récupérer l’Agence européenne des médicaments située à Londres

    L’Italie a «toutes les cartes en mains» après le Brexit pour accueillir l’Agence européenne des médicaments (European Medicines Agency, EMA), dont le siège est à Londres, affirme vendredi le président des industries pharmaceutiques italiennes.

    «A propos de l’EMA, l’Italie a toutes les cartes en main pour en devenir le (nouveau) siège», affirme dans un communiqué le président de Farmindustria, Massimo Scaccabarozzi.

    Le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne aura «des conséquences dans le secteur pharmaceutique: il est donc nécessaire qu’elles soient rapidement analysées afin de prendre des mesures adéquates, tout en maintenant le patient au centre du processus», ajoute le communiqué.

  • 16h20

    Après le Brexit, l’économie mondiale dans l’incertitude

    Ralentissement de la croissance, retour du protectionnisme, remise en cause des accords de libre-échange ou encore doutes sur la stabilité européenne : l’économie mondiale, toujours fragile après la crise de 2008, plonge dans une profonde période d’incertitude après le Brexit.

    «Nous sommes en train d’entrer dans un territoire complètement inconnu où la seule certitude est l’incertitude», a affirmé Jean-Michel Six, chef économiste pour l’Europe de l’agence de notation SP Global Ratings, après la décision britannique de sortir de l’Union européenne.

    Avant le référendum historique de jeudi, des institutions comme le FMI avaient prévenu des dangers d’un Brexit pour l’économie mondiale. L’OCDE avait également alerté sur «les incidences pour tous» ses membres, «en particulier en Europe».

  • 16h10

    L’Algarve s’inquiète pour ses nombreux touristes britanniques

    Les hôteliers de l’Algarve, région touristique du sud du Portugal, ont exprimé vendredi leur vive inquiétude après le vote britannique en faveur d’une sortie de l’Union européenne, redoutant un impact «négatif et profond» sur leur activité.

    «Nous sommes très préoccupés car la chute de la livre diminue le pouvoir d’achat des Britanniques, qui constituent notre principale clientèle», a déclaré à l’AFP le président de l’Association des hôtels de l’Algarve (Aheta), Elderico Viegas.

    Quelque 1,8 million de touristes britanniques débarquent chaque année à l’aéroport de Faro, la capitale de l’Algarve, dont environ 1,1 million séjournent à l’hôtel et 700.000 dans leurs résidences secondaires.

  • 16h05

    Le Brexit menace le Royaume de désunion

    Sitôt voté le Brexit, le Royaume-Uni se retrouve face aux aspirations à l’indépendance de l’Ecosse, mais aussi de l’Irlande du Nord, nations europhiles sur le point d’être détachées contre leur gré de l’Union européenne.

    L’Ecosse a massivement voté, à 62%, pour rester dans l’UE, contre 48,1% pour l’ensemble des Britanniques, et le Premier ministre écossais, Nicola Sturgeon, a immédiatement évoqué la possibilité d’un deuxième référendum sur l’indépendance, après celui perdu en 2014.

    En Irlande du Nord, qui comme l’Ecosse, a voté pour un maintien au sein de l’UE (à 55,7%), c’est le parti républicain d’Irlande du Nord, le Sinn Fein, pro-Europe, qui réclame un référendum portant sur l’unification de l’Irlande.

  • 16h05

    La chanteuse écossaise Lily Allen renvoie Donald Trump dans les cordes en rappelant que les Ecossais ont voté contre le Brexit.

  • 16h00

    Angleterre: le Brexit ne distrait pas les footballeurs, selon Kane

    Les joueurs anglais ne se «focalisent» pas sur le Brexit après le référendum sur la décision de la Grande-Bretagne de quitter l’UE, a assuré vendredi l’attaquant Harry Kane en marge de l’Euro-2016. «C’est vrai qu’on s’est réveillé ce matin et qu’on a vu les infos, a déclaré le joueur de Tottenham lors d’une conférence de presse. Quelques uns en ont parlé».

  • 15h56

  • 15h55

    Wall Street chute à l’ouverture, mais sans paniquer

    Wall Street a chuté à l’ouverture vendredi, évitant toutefois la panique qui s’est emparée des Bourses européennes et asiatiques après la décision des électeurs britanniques de quitter l’Union européenne: le Dow Jones perdait 2,50% et le Nasdaq 2,88%.

    Vers 13H40 GMT, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average perdait 450,44 points à 17’560,63 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 141,31 points à 4768,73 points. L’indice élargi S&P 500 reculait de 53,05 points, soit 2,51%, à 2060,27 points.

  • 15h50

    UE et Royaume-Uni resteront des «partenaires indispensables»

    Le président américain Barack Obama a pris acte vendredi du Brexit, affirmant que le Royaume-Uni et l’Union européenne resteraient «des partenaires indispensables» des Etats-Unis. «Nous respectons leur décision», a indiqué, dans un bref communiqué, M. Obama qui avait pris clairement position en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’UE.

  • 15h45

    La Bourse suisse limite la casse malgré le plongeon des bancaires

    La Bourse suisse, bien dotée en valeurs refuge, limite la casse vendredi dans le vaste mouvement de correction qui secoue les places européennes après le vote britannique, malgré le plongeon de ses valeurs bancaires.

    A 13H19 GMT, le SMI, l’indice qui regroupe les 20 plus grandes valeurs de la place suisse, lâche 3,08% à 7775,71 points alors que, par comparaison, le CAC40, dégringole de 8,13% et que Dax chute de 6,73%.

    Les valeurs bancaires ont suivi le mouvement qui touche l’ensemble du secteur en Europe. Credit Suisse, le numéro deux du secteur bancaire helvétique, dégringole de 13,94% à 11,24 francs suisses tandis que sa rivale UBS chute de 10,19% à 13,75 francs suisses. La banque privée Julius Baer perd quant à elle 8,61% à 40,74 francs suisses.

  • 15h40

    Hollande a exprimé à Cameron sa «déception» et sa «tristesse»

    François Hollande a téléphoné au Premier ministre britannique, David Cameron, pour lui exprimer sa «déception» et sa «tristesse» après le Brexit, a-t-on indiqué vendredi à l’Élysée.

    Le chef de l’État français a estimé, au vu des résultats du référendum, que «les choses étaient claires» et qu’il n’y avait par conséquent «pas d’incertitude» après les résultats de ce référendum et a fait part au chef du gouvernement britannique de son «soutien amical à titre personnel», a-t-on ajouté de même source

  • 15h30

    Twitter: le camp du «Leave» a dominé les débats

    La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne a suscité plus de 6 millions de tweets entre jeudi et vendredi matin, et la campagne qui a précédé le référendum a été dominée par les partisans du Brexit, a indiqué le réseau social vendredi.

    6,4 millions de tweets ont été échangés à ce sujet entre jeudi 7H00, à l’ouverture des bureaux de vote, et vendredi 10H00, peu après le discours où David Cameron annonçait sa démission prochaine, a précisé Twitter sur son blog.

  • 15h25

    Nicolas Sarkozy demande un «nouveau traité» européen

    Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a demandé vendredi après la victoire du Brexit un «nouveau traité» européen, qui prévoit notamment le rétablissement des contrôles aux frontières et l’arrêt du processus d’élargissement de l’Union européenne.

    «L’heure est à la lucidité, à l’énergie et au leadership», a ajouté l’ancien chef de l’Etat, évoquant une «crise majeure» lors d’une déclaration au siège du parti.

  • 15h15

    La Fed prête à fournir des liquidités en cas de «pressions» sur les marchés

    La Banque centrale américaine (Fed) a assuré vendredi être prête à fournir des liquidités en dollars aux autres banques centrales pour faire face aux «pressions» qui pourraient surgir sur les marchés financiers après le Brexit.

    «La Réserve fédérale est prête à fournir des liquidités en dollars par ses lignes de +swap+ en vigueur avec d’autres banques centrales, si nécessaire, pour faire face à des pressions sur les marchés de financement mondiaux qui pourraient avoir des implications négatives pour l’économie américaine», a assuré la Fed dans un communiqué.

  • 15h12

    Les marchés outre-Atlantique prennent la mesure du Brexit

    Les cours du pétrole ont ouvert en forte baisse vendredi à New York, subissant comme les autres marchés financiers le choc de la victoire des partisans d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européeenne à l’issue du référendum britannique de la veille.

    Vers 13H05 GMT, le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en août perdait 2,64 dollars à 47,47 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

  • 15h08

    La presse américaine découvre à son tour le Brexit

  • 15h00

    Le Brexit encourage les séparatistes catalans

    Plusieurs indépendantistes catalans ont estimé vendredi que le Brexit et la perspective d’un nouveau référendum d’autodétermination en Ecosse, donnaient des arguments à leur camp, réclamant une nouvelle fois la tenue d’un référendum dans leur riche région du nord-est de l’Espagne.

    «Alors que l’Ecosse se prépare pour discuter avec l’UE d’un second référendum, nous devons dire sans peur que l’heure de NOTRE référendum est arrivée aussi», a tweeté le président de l’organisation indépendantiste Assemblée nationale catalane, Jordi Sanchez.

  • 14h55

    Le FMI appelle à une transition «en douceur»

    La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a exhorté vendredi l’Union européenne et la Grande-Bretagne à assurer ensemble une «transition en douceur» vers une nouvelle relation économique, après la victoire du «Brexit».

    «Nous exhortons les autorités au Royaume-Uni et en Europe à collaborer ensemble pour assurer une transition en douceur vers une nouvelle relation économique (…), notamment en clarifiant les procédures et les objectifs généraux qui guideront ce processus», a déclaré la dirigeante dans un communiqué.

  • 14h50

    Des Britanniques inquiets pour leur retraite dorée

    Des milliers de Britanniques ont fait des plages chaudes d’Orihuela leur petit coin de paradis anglais dans le sud de l’Espagne. Mais après le Brexit, ils redoutent que leur retraite dorée sur la Costa blanca touche à sa fin.

  • 14h45

    La Chine «respecte» le Brexit mais espère «une Europe stable»

    Pékin a déclaré vendredi «respecter» la décision des électeurs britanniques de quitter l’Union européenne (UE) et vouloir une Europe «prospère et stable», mais le Brexit ne semble susciter pour l’instant en Chine que des réactions mesurées.

    Chinois et Britanniques ont proclamé ces derniers mois une «ère dorée» pour les relations entre leurs pays et le président chinois Xi Jinping avait appelé en octobre le Royaume-Uni à rester membre de l’UE lors d’un entretien avec David Cameron.

  • 14h35

    Le Brexit secoue la fin de campagne électorale en Espagne

    Le Brexit a fait irruption vendredi dans la campagne pour les législatives de dimanche en Espagne, la droite au pouvoir se posant en garante de la stabilité face au parti anti-austérité Podemos.

    «Il est particulièrement important de transmettre un message de stabilité institutionnelle et économique. Le moment n’est pas venu d’alimenter ou d’accroître l’incertitude», a souligné le chef du gouvernement conservateur sortant Mariano Rajoy, lors d’une allocution télévisée sur le Brexit.

    (nxp)