Tambacounda : conséquences de la pluie diluvienne au village de Dar Salam, plusieurs cases effondrées et le poste de santé sans toit.

Le village de Dar Salam dans la commune de Néttéboulou est sévérement touché par les pluies diluviennes. Dans la nuit du vendredi au samedi dernier, les fortes précipitations qui y étaient enregistrées, accompagnées par des vents violents qui ont soufflé toute la nuit, ont causé beaucoup de dégâts. Le bilan est lourd, 47 cases sont tombées en plus du poste de santé qui a perdu tous ses toits et plongé dans les eaux.

Dar Salam, ce village situé dans la commune de Néttéboulou, à quelques encablures de tambacounda a failli être rayé de la carte du pays. Les pluies diluviennes qui y sont tombées, accompagnées de vents violents qui y ont beaucoup soufflé dans la nuit du vendredi au samedi dernier, ont causé beaucoup de dégâts aux populations. Dans la localité, explique le chef du village, presque toutes les maisons sont touchées par les dégâts. 47 cases sont recensées, tombées, les murs des concessions aussi, le poste de santé a vu son toit partir avec les vents, des vivres et beaucoup de matériels sont aussi perdus dans les eaux ou partis avec le vent, se désole le premier des habitants. Aucune concession n’a été épargnée par les dégâts, précise Idrissa Goumané, très meurtri. Toutes les maisons du village ont subi les conséquences de la pluie et du vent. « Nous exigeons de l’aide en urgence pour pouvoir survivre et faire face à la situation », crie le chef du village. Aujourd’hui, c’est un village qui existe juste de nom car, rien de ce fait d’une localité un village n’existe ici. Tout est détruit dans la localité. Pis, en ce moment de l’année nous ne pouvons pas avoir de l’herbe pour réparer les cases. Il faut que l’état nous vienne en aide sinon, ce sera très difficile d’y vivre. Toutefois, informe Idrissa, chef du village, aucune perte en vie humaine n’a été dénombrée. Une seule femme a eu quelques blessures pas méchantes. N’empêche, les populations sont aujourd’hui dans le désarroi et appellent à un secours d’urgence de la part de l’état. « Nous passons les nuits à la belle étoile en cette période d’hivernage ». « Prière de nous soutenir », implore Idrissa Goumalé pour ses administrés, désappointés et désemparés par la situation qu’ils vivent.

Par Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /