Pour combattre efficacement le phénomène des enfants dits de la rue, la CAPE(Coalition d’Appui pour la Protection des Enfants)du quartier Gouye dans la commune de Tambacounda a tenu une mobilisation communautaire histoire pour elle d’appeler les parents à la vigilance mais surtout à la protection de leurs progénitures. La rencontre qui a vu la participation des notables des deux quartiers, la présidente du CDQ (Conseil de Développement du Quartier), le représentant du Maire de la commune, celle du délégué de quartier, des associations et groupement de femmes, madame Ndiaye l’Infirmière Chef de Poste etc. une mobilisation qui entre dans le cadre des activités de veille, de sensibilisation également d’alerte pour une attention particulière en faveur des enfants laissés dans les rues.
A en croire madame Faye Tacko Sall responsable de la CAPE, il demeure très urgent que Tambacounda soit doté d’un centre d’accueil digne de son nom pour enrôler tous les enfants en situation de mobilité qui peinent à bénéficier des leurs droits les plus élémentaires. Une position bien soutenu par Kéba Kébé un des dirigeants de la CAPE qui soutient que la place des enfants est ailleurs que dans la rue. Il en a profité pour inviter les parents à inscrire massivement les enfants à l’état civil pour permettre à ces derniers d’être visibles et reconnu juridiquement. Il ajoutera que rien ne sera de trop pour permettre le retrait des enfants de la rue, thème d’échange de cette mobilisation sociale.
«Nous adultes, nous avons l’habitude de décider à la place des enfants, aujourd’hui ils sont là pour suivre et même donner leur avis sur le débat qui est mené», souligne madame Faye Tacko Sall. Elle a également invité les populations a dénoncé les cas de violences qui sont devenus récurrents à Tambacounda. «Les cas de violences les plus compliqués, se passent très souvent dans les maisons, au sein des familles, il faut les dénoncer», lance-t-elle.
Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/
