«Ubbi Tey, Jàng Tey», un concept tés bien réfléchi qui ne peut produire qu’une action salutaire avec des impacts positifs. Largement suffisant pour que chacun donne de sa personne afin que « Ubbi Tey, Jàng Tey » soit le principe organisateur de l’éducation au Sénégal. La concrétisation de ce crédo doit nécessairement passer par l’implication sans faille de tous les acteurs du système éducatif : parents d’élèves, écoliers, corps professoral, autorités scolaires, gouvernement. Ce qui commencerait bien par la présence physique des enseignants et des apprenants dans les salles de classe à la date de la rentrée, la mise en place par les autorités scolaires et académiques du cadre scolaire, la participation des parents d’élèves qui inciteront leur progéniture à se rendre à l’école.
Seulement composé de quatre mots, « Ubbi Tey, Jàng Tey » est parti pour constituer la résultante d’un effort collectif. Toutefois, il serait insensé que le concept se limite uniquement au jour de la rentrée. Son incarnation doit être effective dans la durée et sentie durant toute l’année scolaire. Car, à coté de cette envie de démarrer les enseignements le jour même de la rentrée, il y a aussi, dans cette belle expression, la nécessité d’atteindre le quantum horaire. Et pour cela, il parait obligatoire d’éviter tout orage de grèves afin que le soleil de l’apaisement puisse briller dans le milieu scolaire.
« Ubbi Tey, Jàng Tey « est un pan de la citoyenneté. Cela inaugure des droits et des obligations à assurer. Le devoir de l’enseignant de dispenser des cours aux apprenants, le droit de l’enfant à l’éducation. En même temps, « Ubbi Tey, Jàng Tey » est bénéfique pour tous.
Bénéfique à l’enseignant vu qu’il augmentera ses chances de terminer le programme à temps avec le sentiment d’un devoir accompli.
Bénéfique pour les apprenants surtout ceux en classe d’examen. Ils seront bien outillés.
Enfin bénéfique pour les autorités académiques et le gouvernement puisqu’ils auront réglé le problème de l’atteinte du quantum horaire.
Tout un chacun doit donc exercer ce principe au risque de ne pas le voir se réduire à néant pour devenir Ubbi Tey, Jàng Touss, symbole d’une année scolaire maculée de grèves récurrentes, de programmes inachevés et de quantum horaire non-atteint.
Par Kisito / fayeamedine@gmail.com /
