L’ONG La Lumière vient de nouer un partenariat avec la CEDEAO (Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest) et l’OIM (Organisation Internationale des Migrants) pour réduire drastiquement le taux de la migration irrégulière. Il s’agira également de faciliter leur réintégration sociale, professionnelle, économique et environnementale par un projet d’insertion professionnelle des migrants retournés et de potentiels jeunes sur le point de faire le voyage. Une initiative qui vise la création de micros entreprises. Ledit projet concerne toutes les sortes de migrants, volontaires comme forcés pour une durée de 18 mois dans la phase pilote. Pour cela, 270 jeunes seront enrôlés, pour une enveloppe de cent mille euros.
Pour Mame Thierno Aïdara, le chef d’antenne de l’ONG La Lumière à Kolda, c’est un projet de l’Afrique de l’Ouest conjointement financé par l’Union Européenne et la CDEAO et mis en œuvre par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) en partenariat avec le Centre International pour le Développement et l’Organisation Internationale du Travail(OIT). M. Aïdara de préciser que l’ensemble des pays de la CDEAO se sont retrouvés à Abidjan en Cote d’Ivoire, du 10 au 21 Octobre dernier, pour une session de formation. Et au nom du Sénégal, l’ONG La Lumière a été retenue et a participé à cette session thématique sur la libre circulation, la migration et la gestion de projet, une formation à l’intention des organisations bénéficiaires.
Un projet que l’ONG compte mettre en œuvre dans les 3 départements de la région de Kolda pour offrir aux jeunes migrants de ladite région une alternative de création de richesse et d’emplois décents et durables dans leur propre terroir en mettant en place 7 micros entreprises que sont 2 fermes d’élevage, 2 fermes maraichères, connectés à 3 restaurants qui sont des valeurs marchandes au niveau des chefs lieu de département. A en croire le chef de mission de La Lumière, plusieurs sessions de renforcement de capacités sont ainsi programmées. D’ailleurs pour assurer la pérennisation du projet, un partenariat avec des services techniques de l’Etat sera noué, à savoir l’élevage et l’agriculture, ajoute Mame Thierno Aïdara. Ainsi, le travail se fera avec la collaboration d’institution financières, d’autorités administratives, locales pour un suivi dudit projet afin que les bénéficiaires puissent continuer à travailler en sollicitant leur accompagnement.
Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/
