Kédougou: “Semaine Jeunes SIDA’’, le PPJ espère dépister ’’au moins 6450” jeunes

Le Projet de promotion de la jeunesse (PPJ) a procédé, lundi à Kédougou, au lancement de la 14ème édition de la “Semaine Jeunes SIDA”, au terme de laquelle il espère arriver à dépister “au moins 6 450 jeunes” et à sensibiliser “15.000 adolescent(e)s et jeunes sur les comportements et pratiques à risques de contamination du VIH/SIDA”. Au 26 décembre 2016, fin de cette édition, “le PPJ s’attend dépister au moins 6 450 jeunes et à sensibiliser au moins 15.000 adolescent(e)s et jeunes sur les comportements et pratiques à risques de contamination du VIH/SIDA”, annonce un communiqué transmis à l’APS. Cette initiative “entre dans le cadre global de l’engagement national pour ’un Sénégal sans SIDA à l’horizon 2035’, en référence à l’atteinte de l’objectif des trois 90 d’ici 2020”, signale le communiqué.

Il précise que ce nouvel argumentaire vise à ce qu’à l’horizon 2020, “90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique”, que “90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement anti rétroviral durable” et que “90% des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée”.

Le communiqué fait état d’un engagement d’officiels et d’acteurs dans la riposte contre le Sida, dans le cadre du lancement de la 14e édition de la “Semaine Jeunes SIDA”, à Bantaco, à Kédougou (sud-est), région qui enregistre “un taux de prévalence de 1,7 %”, deux fois plus que la moyenne nationale de 0,7%.

Cette cérémonie de lancement a été présidée par le gouverneur William Manel, sur le thème “Prévention du VIH dans les zones frontalières et aurifères : les jeunes s’engagent”, en présence notamment du directeur du PPJ, de Abdoulaye KA, du Conseil régional de la jeunesse de Kédougou, Ousmane Mamadou Soumaré, d’élus locaux et de responsables des jeunes.

A cette occasion, peut-on lire dans ce communiqué, M. Manel “a déploré les nouvelles infections au VIH notées” dans cette région en particulier, lesquelles “affectent davantage les jeunes et les femmes”.

Aussi a-t-il “évoqué le taux de prévalence particulièrement très élevé chez les professionnels du sexe et les orpailleurs” dans cette zone.

Le SIDA “est devenu un fléau pour la nation surtout dans les zones d’orpaillages comme Bantaco. Nous en sommes victimes par nos comportements”, a souligné le maire de Tomboronkoto, Nfally Camara, selon qui “chacun doit faire de son mieux pour changer la situation”. Le président du Conseil régional de la jeunesse (CRJ) de Kédougou, Ousmane Mamadou Soumaré, a lui appelé “ses pairs à s’engager dans la riposte contre le SIDA”, indique la même source.

La “Semaine Jeunes SIDA”, organisée en partenariat avec le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), l’ONUSIDA et l’UNFPA, se veut “un moment fort de mobilisation des jeunes contre l’infection à VIH sur toute l’étendue du territoire avec des mobilisations sociales suivies de dépistage, séances de sensibilisation, etc.”

BK/PON / APS /