France: Le braqueur violent aurait aussi décapité un homme

 

Le jeune homme blessé et interpellé par la police dimanche à Bordeaux (F) après un braquage est également soupçonné d’être l’auteur de la décapitation d’un homme de 57 ans, jeudi à Clamart, dans la banlieue sud de Paris, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

Dimanche après-midi, le suspect, âgé de 19 ans, venait de braquer un fast-food du centre-ville de Bordeaux lorsqu’il a ouvert le feu sur des policiers qui le poursuivaient. Ceux-ci ont riposté et l’homme a été grièvement blessé. Le braqueur était armé d’un sabre et d’une arme de poing.

Il n’a pas pu être entendu lundi, mais son pronostic vital n’est plus engagé, a-t-on appris auprès du parquet de la ville.

Sur la piste de la voiture du fuyard

Lors de leurs investigations sur cette affaire, les policiers ont rapidement fait un lien avec une autre enquête, ouverte jeudi. Une femme avait découvert à son domicile le corps décapité de son époux, âgé de 57 ans.

Il se trouve que la victime était, depuis quelques années, le curateur d’un jeune de 19 ans, qui vivait depuis peu avec ce couple. Introuvable après le meurtre, l’homme était activement recherché, ainsi que la voiture avec laquelle il était soupçonné d’avoir pris la fuite.

Les enquêteurs avaient suivi une première piste samedi, après un accrochage entre deux véhicules, dont l’un avait pris la fuite. «La voiture, bien que faussement immatriculée, ainsi que la description donnée du fuyard, correspondaient à la personne recherchée», a expliqué à l’AFP une source proche du dossier.

Or, cette voiture s’est révélée être la même que celle conduite par le braqueur du fast-food bordelais.

Des points encore à éclaircir

«Pour l’instant, nous ne savons pas si le sabre du fast-food est l’arme qui a permis la décapitation mais, a priori, non», a précisé cette même source. Les premières investigations de l’enquête sur ce meurtre avaient conclu à l’utilisation d’une scie.

Le parquet de Bordeaux n’était pas encore en mesure de confirmer que le suspect interpellé à Bordeaux et l’homme recherché après l’homicide de Clamart étaient une seule et même personne.

Des «analyses biologiques sont en cours» pour établir un lien éventuel entre les deux affaires, a-t-on précisé par ailleurs de source proche de l’enquête.

(nxp/afp)