Tambacounda: le réseau de femmes Aliniha-Arafat expérimente une classe de jardin d’enfants

 

 

Trente (30) petits bouts de bois de Dieu du quartier Salikéné de la commune de Tambacounda ont bénéficié de l’accompagnement du réseau Aliniha-Arafat qui y a ouvert une classe de la petite section du préscolaire dans sa phase test. Une initiative qui entre dans le cadre de la création d’activités génératrices de revenus pour les femmes membres d’Arafat. Le partenaire technique, le Centre d’Appui Micro finance et Développement (CAMID) en séjour à Tambacounda a constaté l’effectivité du déroulement des enseignements-apprentissage.

Alou Keita Directeur de CAMID de préciser que ce centre est un membre fondateur d’Aliniha International qui est aujourd’hui transféré aux associations féminines. CAMID s’est positionné comme partenaire technique et répond à des sollicitations exprimées par les femmes. Au niveau de Tambacounda il y a un inter association du nom d’Arafat qui regroupe 7 associations dont «And Liguey» du quartier Salikéné. Et c’est cette association qui a exprimé le besoin de mettre une structure préscolaire dans cette partie du quartier qui n’a pas d’école élémentaire encore moins préscolaire.

Au cours de l’élaboration du plan d’affaire, il a été retenu de tester l’opérationnalité de cette initiative de mise sur pied d’une classe de la petite section pour un effectif de 30 enfants dudit quartier. Pour la suite dudit processus, il est prévu que ce jardin d’enfants soit une activité pérenne pour «And Liguey» afin de créer d’autres activités génératrices de revenus. Le directeur Keita de se satisfaire de voir l’effectivité de la mise en place de ce jardin qui a été une préoccupation des femmes membres d’Arafat. En séjour à Tambacounda pour une visite de terrain et des rencontres techniques, M. Keita dira que son centre est plus que jamais engagé à accompagner les femmes dans leurs initiatives.

A en croire la présidente d’Aliniha International madame Bâ Fatoumata Niang, les enfants d’aujourd’hui seront les adultes et responsables de demain et donc rien ne sera de trop pour leur offrir un cadre d’épanouissement. « Il faut aider les enfants depuis le bas âge pour espérer avoir des adultes qui pourront porter le combat du développement du pays. La présidente de préciser que c’est l’association elle-même qui a émis le souhait d’implanter ce jardin d’enfants afin d’avoir une structure d’accueil de leurs progénitures. Ce qui leur permet de s’investir dans des activités génératrices de revenus sans se soucier de la garde de ces enfants. Madame Bâ a également souligner que les 7 associations d’Arafat ont tous la même préoccupation celle d’ouvrir un jardin dans leur quartier pour alléger leur travaux.

Ansoumana SADIO / www.tambacounda.info /