Qualité des ouvrages pastoraux : Aminata Mbengue Ndiaye apelle à une meilleure surveillance

 

La ministre de l’Elevage et des Productions animales Aminata Mbengue Ndiaye a invité administration territoriale et éleveurs à une plus grande surveillance de la qualité des infrastructures et un “contrôle citoyen” de la réalisation des ouvrages qui leur sont destinés.

De cette manière, ils pourraient alerter précocement sur les défaillances constatées pour qu’elles soient corrigées, a déclaré Mme Ndiaye, lundi, au cours d’un comité régional de développement (CRD) qu’elle présidait au conseil département de Tambacounda. “Il faut qu’on fasse attention à la qualité des travaux, qu’on fasse des infrastructures durables, que les éleveurs exercent un contrôle citoyen”, a dit la ministre de l’Elevage.

Elle a salué les réalisations du Projet de développement de l’élevage au Sénégal oriental et en Haute Casamance (PDESOC), qui intervenait dans les régions de Tambacounda, Kédougou et Kolda.

La ministre de l’Elevage et des Productions animales relève toutefois “des choses à corriger” dans ce projet qui a été clôturé, estimant qu’il ’’n’est pas tard’’ de demander aux entrepreneurs de rectifier ce qui doit être dans les ouvrages.

Aminata Mbengue Ndiaye rappelle aux autorités administratives, gouverneurs et préfets qu’ils sont “responsables” de ces travaux, ajoutant qu’elle ne compte pas réceptionner une infrastructure qui n’aura pas l’approbation du gouverneur sur la base du contrôle des services de l’Etat, qui doivent désormais être associés à ce genre de chantiers.

Elle a signalé dans le cas du PDESOC par exemple, toute la procédure d’appel d’offres du avait été faite au niveau local sans que le ministère ne s’y immisce. “Vous les populations, vous devez faire de l’alerte précoce”, a poursuivi la ministre, selon qui c’est une telle attitude qui “fait avancer un pays”.

Aminata Mbengue Ndiaye a par ailleurs averti qu’elle n’acceptera pas que des infrastructures de mauvaise qualité soient mises sur le compte du Plan Sénégal émergent (PSE), d’autant qu’elles sont financées avec “l’argent du pays”. Ces pratiques ne profitent qu’à certains entrepreneurs qui “cherchent à faire des bénéfices” au détriment de la qualité des ouvrages, a-t-elle regretté.

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