Aliou Sall revient sur sa décision de retirer sa candidature pour diriger la liste de Guédiawaye aux prochaines législatives car, accuse-t-il, ce sont des «faucons» du Palais qui ont ourdi ce plan. De ce fait, réagit-il, il n’est pas question de plier l’échine et les laisser avoir sa tête.
A l’en croire, sa décision a été prise quand il s’est rendu compte que ce sont des individus malintentionnés qui avaient mis dans la tête du chef de file de l’Alliance pour la république (Apr) que sa candidature risquait de lui porter préjudice. Et, «dès le lendemain, quand j’ai entendu ces faucons à la radio, sur internet, danser comme de petits diable pour fêter leur victoire, j’ai compris que tout cela n’était le fait que de comploteurs et moi je n’accepte pas de me défaire devant les comploteurs”.
Très en verve contre ses détracteurs, le frère du chef de l’Etat soutient qu’en réalité, c’est l’avenir politique de sa commune qui sera hypothéqué avec la désignation de personnes ne faisant l’affaire que de ceux qu’il considère comme ses détracteurs logés au Palais, qui, selon lui, n’ont d’autre dessein que de placer des hommes à eux, avec des ambitions crypto personnelles qui finiront par perdre Guédiawaye.
Et Aliou Sall de conclure : «Ma responsabilité en tant que coodonnateur du parti est de refuser cela et de le stopper. Je ne peux pas imaginer tous les efforts que nous avons fournis ensemble disparaitre comme ça, parce que simplement quelques individus égoïstes, qui ne représentent absolument rien, concoctent des plans pour les faire passer pour la réalité. C’est inacceptable et je ne compte pas l’accepter» ; d’autant plus que : «Le Président n’a pris aucune décision, il m’a demandé si je voulais bien retirer ma candidature, et je l’avis retirée, vous avez dit non et j’accepte ce que vous avez dit».
Pressafrik