Ce samedi, le collège d’enseignement de la localité a vibré au rythme des sonorités du milieu d=et du pays. Les potaches organisaient la fête du foyer scolaire communément appelé Fosco. Pour cette édition, l’opérateur économique et gérant d’hôtel Papis Signaté était le parrain. Il a réussi à mettre les petits plats dans les grands pour donner à la fête des élèves un cachet populaire.
Papis Signaté a encore communié avec les siens ce samedi. L’occasion lui a été offerte par les élèves qui lui ont choisi comme parrain de leur manifestation. Accompagné d’une forte délégation, il n’a pas lésiné sur les moyens pour que la fête des potaches soit une belle réussite. Les petits plats ont été mis dans les grands, le temps d’une journée de fête. Interrogé, le parrain a dit toute sa joie d’être choisi comme parrain de la manifestation. C’est avec gaieté de cœur que j’ai accepté la main tendue des gosses. Et tant qu’il me sera donné l’occasion de leur venir en aide, je ne lésinerai jamais sur les moyens. Les prestations dans l’ensemble ont été une grande réussite surtout le sketch sur le problème de l’état-civil. Dans ce milieu, c’est l’un des plus grosses difficultés que rencontrent parents et élèves. Si aujourd’hui, la problématique est saisie jusqu’à ce que les élèves eux-mêmes se lancent dans sensibilisation, c’est un gros avantage noté, se réjouit Papis Signaté. Cependant, la situation de l’école malgré les résultats satisfaisants obtenus aux examens scolaires surtout durant ces deux dernières années l’a intrigué. C’est inadmissible qu’un établissement scolaire qui fait d’aussi bons résultats soit aussi délaissé, s’offusque-t-il. L’état doit urgemment corriger cette situation qui n’honore ni le système encore moins la localité. Un plan d’urgence doit être trouvé à l’école pour qu’elle retrouve sa vraie valeur, exhorte le pro Khalifa Sall et parrain du jour. Le principal, après avoir remercié le parrain pour son soutien constant a dit toute sa joie de voir un fils de la localité s’investir pour autant dans les activités de l’école. Pour terminer, Papis a promis de répondre à chaque fois qu’il est possible, aux sollicitations des potaches sur qui repose demain, l’avenir de la nation.
Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /
