Tambacounda : une partie de la communauté musulmane à fêté la Korité.

 

Une partie de la communauté musulmane a célébré, dimanche, à la mosquée de Gourel Diadié, la fête musulmane de l’Aïd-el-fitr (Korité) marquant la fin du mois de Ramadan, a constaté l’APS. La prière qui a enregistré la présence de fidèles du quartier Gourel et d’autres parties de la ville, a démarré vers 9 h 30.

Dans son sermon, l’imam Aly Diagana a invité les musulmans à retenir les leçons qu’était venu leur donner le mois du Ramadan et à continuer à les mettre en pratique jusqu’à l’année prochaine. Il s’agit des leçons du jeûne, de l’invocation, de la prière nocturne, de la prière en communauté, de l’aumône, de l’ “oumra” (petit pèlerinage) pour ceux qui en ont les moyens. “Le Ramadan est parti, mais le jeûne n’est pas parti”, a-t-il souligné, précisant que beaucoup d’occasions sont offertes au musulman d’accomplir le jeûne surérogatoire, comme les trois jours de pleine lune de chaque mois, le jour d’Arafat, le jour d’achoura, ou encore les lundis et les jeudis, conformément à la sounna du Prophète (PSL). “Continuons à invoquer Allah qui est toujours là, même si le Ramadan est parti”, a-t-il exhorté, citant un hadith du Prophète (PSL) selon lequel “Allah éprouve de la gêne à ne pas satisfaire un serviteur qui tend les mains vers Lui pour l’invoquer”.

L’imam a relevé pour le déplorer, que les fidèles ont tendance à remplir les mosquées pendant le Ramadan, à faire beaucoup d’aumône, à prier la nuit, à faire des invocations, etc., et une fois le mois passé, ils abandonnent tout. “C’est une mauvaise compréhension de ce qu’est le Ramadan, qui est comme un professeur qui était venu nous donner des leçons auxquelles nous devons nous accrocher et que nous devons continuer de mettre en pratique après son départ”, a-t-il poursuivi.

L’imam Diagana a, en outre, rappelé le sens de la fête qui n’est pas seulement une occasion de réjouissances, mais un temps pour “manger, boire et se rappeler Dieu”, mais aussi pour raffermir les liens de parenté et de voisinage à travers des visites ou des coups de fil. Il a formulé des prières de santé, de droiture, de salut à l’endroit de toute la communauté musulmane à laquelle il a souhaité bonne fête.

ADI/ASB/APS /