Participation difficile pour Kédougou au drapeau du chef de l’Etat en lutte traditionnelle sans frappe.

 

Le drapeau du chef de l’Etat en lutte traditionnelle sans frappe est organisé à Tambacounda pour une première fois.
Ce tournoi va se dérouler du 30 juin au 2 juillet 2017 et va réunir les 14 régions du Sénégal. Kédougou qui avait pris la troisième place l’an dernier dans la catégorie des 120 kg au niveau national, fera encore sa cinquième participation sans appui financier des élus, de l’avis de son président Ibrahima Badji.
Le Comité Régional de Gestion de la lutte (CRG) de Kédougou est prêt pour participer au tournoi de lutte sans frappe, doté du drapeau du chef de l’Etat. Cette année c’est la région de Tambacounda qui est retenue pour abriter ces journées. Cela réunit les 14 régions du Sénégal dont cinq lutteurs par région. Le président du comité régional de lutte de Kédougou Ibrahima Badji a affirmé la volonté de son équipe qui aspire de revenir cette année avec un trophée. Selon lui, ils sont prêts techniquement et le seul hic demeure au plan financier.

« L’équipe prend départ ce jeudi pour Tambacounda, sans un appui conséquent des autorités locales. C’est seul le maire de la commune de Kédougou, Mamadou Hadji Cissé qui nous assiste chaque année, et cette année aussi il nous a renouvelé son appui et l’équipe le remercie de son geste. En plus de lui, on remercie aussi le secrétaire à la présidence M. Opa Ndiaye qui nous a aussi appuyés. Hormis ces deux personnalités de la région, aucune autre autorité n’a réagi, surtout le conseil départemental. Un jour même j’entendais le président du conseil départemental dire qu’il a appuyé les activités sportives, cela m’a fait mal et j’ai voulu réagir en appelant mais l’émission était à son terme. Mais il faudrait qu’il sache qu’il n’y a pas que le football qu’il faut soutenir » a dit le président M. Badji.

De son avis, ce sont les membres du CRG qui se sont cotisés pour permettre à l’équipe de participer à l’édition de cette année. L’équipe locale quitte ce jeudi 29 juin, pour la capitale orientale Tambacounda où elle doit défendre Kédougou avec ces cinq lutteurs.

La lutte, un sport pas très connu par les Kédovins, souffre à ses débuts, du manque d’appui financier des élus locaux, qui méritent d’être sensibilisés sur l’importance de ce sport tant historique pour le Sénégal.

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