Les conseils départementaux de jeunesse de Goudiry et de Tambacounda crient au scandale.
Le recrutement nébuleux de 20 volontaires du service civique national divise les structures de jeunesse de la région. En effet, après avoir constaté que 20 jeunes ont été recrutés en catimini et dans des conditions peu orthodoxes pour subir à Thiès une formation en agriculture au nom de la région, les présidents de conseil départemental de la jeunesse de Goudiry et de Tambacounda sont montés au créneau pour fustiger ce comportement.
A en croire Mamadou Koné, président du conseil de Goudiry, sans sourcilier, il a martelé que ce recrutement de jeunes volontaires du service civique national n’a pas été transparent. « Il ya magouille et tricherie dans le choix sinon, les responsables de structures de jeunes à la base ne pouvaient pas être zappés lors des choix ». En effet il s’agit de 20 jeunes qui sont recrutés pour le compte du service civique national mais qui ne l’ont pas été de manière transparente et catholique. Pour les indignés, c’est le conseil régional de la jeunesse en complicité avec certaines autorités qui a procédé de manière unilatérale et sans concertation aux choix. Sur les 20 jeunes choisis pour la région, les départements de Goudiry et de Tambacounda ne s’y retrouvent pas car, aucun de leurs jeunes n’a été retenu dans les choix, s’offusque le président Koné. « C’est du vol orchestré au niveau du conseil régional avec la complicité de certaines autorités qui ont laissé faire », regrette le jeune Koné très remonté. C’est pourquoi, rugit-il, nous interpellons le conseil national de la jeunesse et le ministre de la jeunesse pour une réparation rapide et sans délai de cette forfaiture. A l’heure où il est crié la transparence sur tous les toits, les autorités ne doivent pas laisser prospérer cette affaire. « Elle doit être tirée au clair », insiste Koné. Poursuivant, il informe qu’à Goudiry déjà, la jeunesse avait un projet d’agriculture de plusieurs dizaines d’hectares. Qui mieux que cette jeunesse devrait bénéficier de cette formation en agriculture offerte, se demande-t-il. C’est inadmissible et même regrettable, fulmine-t-il, noir de colère. De toutes les façons, insiste-t-il, nous nous battrons pour que justice soit faite afin que tous les départements soient impliqués dans le choix.
Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /
