La coalition BBY vient de subir une grosse perte. Le docteur Salif Samba Diallo, ex-coordonnateur de l’URD de Djibo Kâ a claqué la porte du BBY. Il s’est dit frustré et très outré par les comportements des responsables au niveau central comme à la base qui manque de considération aux alliés et à certains responsables.
A partir de ce 5 juillet 2016, précise le docteur Diallo, « je suspend toute activité dans le le BBY ». c’est du moins la position adoptée par sa tendance. Pendant trois jours de suite, nous nous sommes réunis avec les sages du parti, les femmes et les jeunes pour arriver à cette décision. Dorénavant, insiste-t-il, dans une salle plein à craquer, nous ne conjuguons plus le même verbe au même temps que la coalition BBY. Le comportement des responsables au niveau central comme local est passé par là. Pour le docteur, ces derniers n’ont eu aucune considération envers lui et son mouvement. Ils nous prenaient comme de simples mobilisateurs et cherchaient juste à se servir de nous. Les JLD, (jeunes leaders de Docteur Diallo) qui ont vite compris cela, ont appelé à une concertation pour adopter une position face à ce manque notoire de considération à l’égard de leur responsable et à eux-mêmes. Aujourd’hui, martèle Salif Samba Diallo, la résolution est tombée après qu’ils soient zappés des listes. Et, il s’agit de geler toute activité dans la coalition. Toutefois, précise-t-il, la mobilisation va être maintenue en attendant que la consigne de voter pour une telle ou telle autre formation ne soit donnée. « Nous voterons contre le BBY pour signifier à tous ceux-là qui n’avaient aucune considération pour nous, que nous sommes représentatifs et pesons dans l’échiquier politique départemental. Toutefois, insiste le patron des JLD, quelque soit notre future destination, nous, exigerons, respect et considération. Revenant sur son divorce avec le BBY, il explique que la goutte de trop a été notée par le manque notoire de considération des responsables à l’endroit de son mouvement. Jamais ils ne l’ont impliqué dans leur activité sauf, s’il s’agit de mobiliser ou de regrouper ses éléments. Seulement en ce moment qu’ils (les responsables) pensaient à lui. Maintenant c’est fini, s’ils veulent des « mobilisateurs » et des « applaudisseurs », qu’ils aillent les trouver ailleurs, fulmine le Dr. Entre l’Apr et moi, c’est fini, conclue-t-il non sans réitérer qu’il y suspend toute activité. « Nous refusons d’être des responsables de seconde’ zone car, conscients de notre poids électoral et de notre ancrage dans le département. Le grand espoir placé en nous par les populations pour relever les éfis, nous oblige aujourd’hui, à prendre notre destin en main, termine-t-il.
Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /
