A Tambacounda où il a séjourné deux jours, le leader de l’Union des centriste du Sénégal qui roule pour la coalition Convergence patriotique « Kaddu Askanwi » promet d’avoir la majorité des députés et d’être le prochain Première ministre avant 2019 et gagner la présidentielle.
Après Dakar, le Baol, le Djolof, le Fouta, le Cayor et la région de Saint-Louis, avant de faire un retour au centre du pays à Kaffrine, Abdoulaye Baldé, a entamé un séjour dans la région de Tambacounda. Il s’est félicité de l’accueil. Ce fut l’apothéose à Kédougou où il a été accueilli par Moustapha Guirassy, un des leaders de la coalition Convergence patriotique « Kaddu Askanwi » Là, il y a eu une procession de plus de 20 km et des réunions sectorielles avec les différentes catégories de la coalition, des militants, jeunes, femmes et les sages etc. « Tout ce passe bien jusqu’à présent», a affirmé le patron de l’Union des centristes selon qui il faut poursuivre cette dynamique pour être parmi les meilleures coalitions au Sénégal ». « Pour ces élections, si ma coalition gagne, je serais Premier ministre car détenteur de la majorité. C’est la loi qui l’impose. Je dirigerai le gouvernement et, en 2019, je prendrai les rênes du pouvoir avec la même majorité. Il faut dire que beaucoup de départements seront dans notre escarcelle. C’est sûr. Nous allons montrer que toute la Casamance est notre chasse gardée de Gouloumbou au Cap Skirring. En plus de Kédougou et de Salémata », a-t-il assuré.
Par rapport à l’appel à la marche de Me Wade, il souligne qu’il est un «non violent et pour la légalité». « Le principe, pour moi, a-t-il indiqué, c’est d’utiliser toutes les voies légales de pression sur le gouvernement pour la production de cartes et la distribution. Il ne faut pas rompre le chemin de la légalité des citoyens devant la loi. Il faut dire qu’il y a plus de 6,3 millions de personnes inscrites et la production tourne autour de 5 millions. Il y a 1,3 million de personnes qui sont laissées en rade. Ce qui est clair, il ne faut pas donner des cartes à une catégorie de personnes et ne pas le faire pour d’autres. Il faut des pressions légales dans le renforcement de la démocratie. Nous sommes totalement contre les troubles à l’ordre public qui peuvent faire dégénérer la campagne électorale. Je suis pour la gestion légale, il faut que tous les citoyens soit détenteurs de leurs cartes électorales. C’est un principe, un droit. Si l’on doit faire des pressions, on ne doit pas enfreindre la loi. Il faut trouver une solution ». Selon M Baldé, l’interdiction de marcher à la Place de l’Indépendance est «légale». «Nous avions pris cet arrêté quand nous étions au pouvoir, bien que le droit de marcher soit dans la Constitution. Le Plateau a toujours été considéré comme une zone rouge et pour cause ! Moi, commissaire de police, je connais les difficultés pour sécuriser les mouvements de foule et les services dans cette zone. Mon ministère de l’Industrie de l’époque, le 23 juin, a été même brûlé. Compte tenu de cela, le principe de la marche est interdite dans cette zone. Le principe de manifester est autorisé mais il est encadré par la loi, a déclaré M. Baldé. Par ailleurs, il a condamné la détention des cartes d’identité par des tiers. «Les forces de l’ordre, le procureur, tous ce qui doivent maintenir et réhabiliter la légalité sont interpellés», a-t-il dit.
Pape Demba Sidibé / www.tambacounda.info /
