Coalition “Ndawi Askane Wi/ Alternative du peuple Pencum Nawlé”: Sonko met en garde contre le vote avec des récépissés.

 

A Tambacounda, la tête de liste nationale de la coalition « Ndawi Askane Wi/ Alternative du peuple Pençum Nawlé » a souligné que le Sénégal des profondeurs, c’est le Sénégal des laissés pour compte, sans eau ou de routes. Le président du «Pastef» a aussi mis en garde contre le vote des Sénégalais avec des récépissés, des permis de conduire. Pour lui, le président Macky Sall et son ministre de l’Intérieur devaient démissionner pour avoir gaspillé les 50 milliards de FCfa du contribuable sénégalais pour la confection de cartes biométriques que seul le Sénégal dans l’espace Cedeao s’empresse à fabriquer.

Avec les populations de Tambacounda, Ousmane Sonko, la tête de liste nationale de la coalition « Ndawi Askane Wi/Alternative du peuple Pençum Nawlé » s’est appesanti sur la situation des régions de l’intérieur qui, selon lui, sont laissées pour compte. Tambacounda, à la croisée des chemins, devrait avoir un visage plus radieux avec des réalisations dignes de la première région miroir de la sous-région. A la place, c’est une région qui manque du minimum pour se développer: point d’unité industrielle, pas du minimum pour permettre à la population de s’épanouir et de se sentir concernée par le développement. Sur l’actualité, la coalition, par la voix d’Ousmane Sonko, accuse l’Etat et la Cour constitutionnelle de vouloir installer le pays dans l’instabilité politique et dans des contestations post-électorales. Selon M. Sonko, « nous n’accepterons pas que le président Macky Sall et son gouvernement, avec l’aide du Conseil constitutionnel, tiennent le pays en otage ou nous conduisent vers une impasse ». «Comment peut-on penser un seul instant de faire voter les Sénégalais avec des récépissés, des permis de conduire», s’interroge le président du parti «Pastef». «Ceux qui parlent encore de report des élections législatives après que les gens se sont donnés physiquement, financièrement et matériellement pendant presque 20 jours à la rencontre de leurs militants et sympathisants ont-ils pris la mesure de tout cela», se désole-t-il. «Je tenais aussi à rappeler au président Macky Sall et à son ministre de l’Intérieur qu’ils ont échoué et qu’ils devaient démissionner ou être destitués pour avoir gaspiller les 50 milliards du contribuable sénégalais pour la confection de cartes biométriques que seul le Sénégal dans l’espace Cedeao s’empresse à fabriquer», a-t-il laissé entendre. Et pourtant, ajoute-t-il, «ici tout près, à Koumpentoum, il n’y a même pas d’eau potable pendant qu’à Dakar, pour un tronçon de moins de 40 km, on dépense 1.000 milliards de FCfa pour venir tromper les Sénégalais en leur disant qu’on a dépenser 500 milliards».

Abordant la saisine du Conseil constitutionnel, l’ex-inspecteur des Impôts accuse et met en garde contre toutes tentatives de manipulation de la loi électorale. Selon lui, toutes les forfaitures électorales ont été orchestrées avec la complicité du Conseil constitutionnel. «Le 3e mandat de Wade suffit pour preuve. Ces attitudes de certains hommes de notre classe politique font que tous ceux qui ont eu à gérer durant ces précédents régimes devaient être condamnés pour avoir détruit le pays qui ne manque de rien pour se développer», conclut-il

Il a ensuite vivement demandé de regarder à qui donner sa carte, pas aux destructeurs de notre pays mais à des personnes à même de mener le Sénégal à bon port.

Pape Demba Sidibé / www.tambacounda.info /