La chambre des métiers de Tambacounda vote son budget 2017.

 

Le budget 2017 de la chambre des métiers de Tambacounda est voté ce lundi, c’était en présence du directeur de l’artisanat et du chef de l’exécutif régional. Il s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme d’un peu plus de 80 millions contre un peu plus de 60 millions de nos francs en 2016. Une nette augmentation que le président Abdoulaye Sarr mettra au compte de l’engagement des pouvoirs publics centraux à booster l’artisanat et à la multiplication des partenaires convaincus de la pertinence de la feuille de route de l’équipe dirigeante.

Selon le président de la chambre des métiers, c’est l’Etat qui a contribué pour 65% au budget 2017 de son institution, soient 52.145.290 francs contre 47.545.290 francs. Une légère augmentation dont s’est vivement félicité Abdoulaye Sarr qui a tout même noté une petite baisse des recettes propres prévisionnelles de l’ordre de 151.586 francs, laquelle situation qu’il expliquera par la baisse des produits locatifs engendrée par l’exonération d’une partie des artisans ayant installé leur quartier au village artisanal.

L’autre motif de satisfaction, poursuivra le président Sarr, en dehors du soutien de l’Etat, est la hausse considérable des inscriptions au répertoire qui sont passées de seulement 111. 000 francs en 2016 à 1.000.000 de francs. Cette hausse, à en croire M. Sarr, est la résultante des programmes pertinents déroulés par la chambre des métiers, dont le financement mis à la disposition des artisans par la tutelle, les nombreuses sessions de formation, la gestion des quotas de bois d’œuvre et des partenaires comme l’Usaid, Accees, Sen 801 ou encore le Progede.

D’autres partenaires ont contribué au budget de la chambre des métiers. Il s’agit de la direction de l’artisanat, du Cosec, de l’Apda, du Padaer, de l’Onfp, 3Fpt, de la commune de Tambacounda, « nous ne les remercierons jamais assez », lancera Abdoulaye Sarr qui dira inscrire en priorité dans ses plans les politiques de santé et d’habitat des artisans.

Il faut noter que le versement des salaires a coûté à l’institution plus de 35 millions de nos francs non dévalués.

Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /