Tambacounda : campagne de chimio prévention du paludisme, le défi reste le traitement complet de tous les enfants ciblés.

 

La cérémonie officielle de lancement de la campagne de chimio prévention du paludisme a eu lieu au quartier Pont 3 ce jeudi. Lancée en présence des autorités administratives et locales et des populations, le défi majeur pour cette présente campagne, reste le traitement complet des enfants âgés de 0 à 120 mois, martèle le Dr Babacar Gueye, du district sanitaire Tambacounda.

Réduire la morbidité et la mortalité due au paludisme de 75%, telle est la volonté des pouvoirs des pouvoirs publics et des autorités sanitaires. Cependant, pour arriver à un tel résultat au niveau de la région qui est encore à 44%, des campagnes comme celle-ci sont nécessaires. Et, l’implication de tout le monde est sollicitée. C’est pourquoi, le Dr Babacar Gueye, chef du district sanitaire de Tambacounda qui a parlé au nom du médecin chef de district, a appelé les communautés à une synergie d’action pour réussir le défi. Pour cette campagne en cours, l’objectif fondamental est le traitement complet de tous les enfants ciblés, martèle le patron des blouses blanches du district sanitaire de Tambacounda qui a parlé au nom du Dr Abib Ndiaye, médecin chef de la région. C’est la volonté des autorités médicales qui l’ont fait savoir lors du lancement de cérémonie présidée par le préfet, Mor Talla Tine. A Tambacounda déjà, 64 personnes avaient perdu la vie du fait du paludisme, en 2016. Et sur ce, plus de la moitié des victimes a été constituée des enfants. C’est pourquoi, explique le Dr Gueye, l’objectif principal est de traiter complètement tous les enfants ciblés (de 0 à 120 mois). Actuellement, même si le paludisme ne représente plus le premier motif de consultation dans les postes et centres de santé pour avoir été relégué à la 5éme place dans la région, les blouses blanches ne veulent plus qu’il continue d’être noté des cas de pertes en vie humaine dus à la maladie, notent-ils. 34 cas de décès d’enfants dus au paludisme ont été enregistrés l’année dernière, informe le patron du district sanitaire qui dit appeler à la coopération de tout le monde pour réussir cette campagne. Si tous les enfants sont traiter de manière complète, nul besoin de dire que le paludisme ne tuera plus personne. Pour les stratégies adoptées, le premier jour, explique le médecin, des agents vont faire des porte-à-porte pour entrer dans toutes les maisons pour administrer les doses. Cependant pour les J2 ET 3, les communautés se chargeront elles-mêmes d’administrer les doses restantes. Il doit être administré aux enfants des doses pendant 3 jours. C’est pourquoi d’ailleurs, instruction a été donnée aux relais communautaires, aux “Bajenu Goox”, entre autres acteurs, pour suivre les familles, voir, si les oses ont été administrées normalement. Nous voulons avoir un taux d’au moins 99%, martèle le médecin chef. Toutefois, rassure le Dr Gueye, en cas d’allergie constatée après la prise des médicaments, il est mis à la disposition des postes et autres centres de santé, des médicaments pour lutter contre toute allergie, sans bourse déliée. Seulement, conseille-t-il, que cette allergie ne fasse l’objet d’arrêt de la prise des doses car, il sera mieux de supporter l’allergie que de voir son enfant être torturé par la maladie.

Abdoulaye Fall /www.tambacounda.info /