Du fait de la Tabaski qui se profile à l’horizon, l’oignon et la pomme de terre sont les deux denrées alimentaires les plus en vue et aussi les mieux suivies par le service régional du commerce. A chaque fois, fait noter Bakary Ndiaye, chef du service régional du commerce, il est procédé à un relevé quotidien de la situation de ces deux denrées qui constituent la préoccupation majeure. Cependant, à la date d’aujourd’hui, la situation n’est pas trop compliquée, du fait que la quantité nécessaire est déjà existant, même si, note-t-il, un approvisionnement supplémentaire des produits dans le marché, garantirait davantage la distribution en cette période de forte demande.
A 72heures de la fête du mouton, le marché est bien approvisionné en oignons et en pommes de terre, note le patron du service régional du commerce. A ce jour, il y a plus d’une centaine de tonnes d’oignons disponible sur le marché et quelques 40 tonnes de pommes de terre, fait savoir, Bakary Ndiaye. Et, en cette période de veille de la Tabaski, la demande est très élevée et les sollicitations nombreuses. Habituellement, en période de forte demande comme ces moments-ci, en 48heures de consommation, quelques 120 tonnes d’oignons sont nécessaires pour un bon approvisionnement et plus d’une vingtaine de tonnes de pomme de terre pour mieux couvrir les besoins de la fête. A la date de ce jour, c’est-à-dire à 72 heures de l’événement, il y a 160 tonnes d’oignons disponibles sur le marché. La situation n’est pas alarmante cependant, note M. Ndiaye, une augmentation de la quantité du produit sur le marché garantirait la distribution. Pour ce qui est de la pomme de terre, à la date d’aujourd’hui, une quarantaine de tonnes sont disponibles sur le marché, informe Bakary Ndiaye, alors que la consommation moyenne est de 20 à 25 tonnes en période de forte demande et cela, de manière hebdomadaire. D’ailleurs, des commerçants grossistes saisis, promettent de fournir davantage le marché, d’ici la fête. Les produits sont en cours et seraient bientôt disponibles dans le marché, rassurent-ils. Si les populations consomment en moyenne 120 tonnes d’oignons pendant les périodes de forte consommation en 48 heures et qu’il y a déjà 160 tonnes disponibles à 72 heures, la situation peut ne pas être trop compliquée seulement, pour des raisons de sécurité et pour un meilleur approvisionnement du marché, il serait nécessaire que les stocks soient renforcés, plaide-t-il. Heureusement dit-il, que les commerçants sont en train de s’affairer autour de cela et que les produits pourraient être bientôt disponibles. Seulement, il y a des difficultés notées dans la sortie des produits au niveau du port. Ce que les grossistes ont aussi déploré. N’empêche, ils promettent que, si les autorités arrivaient à diligenter la situation, il pourrait ne pas être constaté de rupture des deux produits, d’autant plus qu’on est juste à 72 heures de la fête. Il faut juste signaler que ces difficultés notées pourraient engendrer des ruptures ou même causer une flambée des prix, au grand dam des consommateurs. D’où la nécessité de la part des autorités, à trouver une situation au blocage noté dans la sortie des produits au port.
Pour les prix de ces deux produits, ils tournent entre 450 et 500f pour l’oignon et 600 et 700f pour la pomme de terre. Des baisses importantes sont notées quand on sait que, quelques temps en arrière, ils avaient connu des mesures restrictives liées au gel qu’ils avaient connu.
Abdoulaye Fall/ www.tambacounda.info /
