Kédougou : les disparités sur le genre partagées.

 

L’atelier de partage sur le document de la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité tenu mardi à Kédougou a fait ressortir un certain nombre de disparités sur le genre notamment sur l’accès à la terre où les hommes sont mieux lotis que les femmes, a constaté l’APS.
“Dans tous les secteurs, nous avons constaté des disparités”, a soutenu Mouhamed El Mansour Guèye de la Direction de l’équité et de l’égalité du genre au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
M. Guèye a laissé entendre qu’en matière d’accès à la terre, “les hommes en bénéficient plus que les femmes”.

“Dans le domaine éducatif, si on note une forte présence des filles à la petite enfance et à l’élémentaire, on assiste à une baisse de leur effectif dans le moyen, le secondaire et le supérieur” a dit Mouhamed El Mansour Guèye qui soutient que de “nombreux efforts sont à fournir” dans le secteur de la formation professionnelle.
Sur le plan politique, a-t-il fait savoir, “les femmes sont certes élues dans les différentes collectivités locales mais elles n’occupent pas de postes leur permettant d’influer sur la prise de décisions importantes”.
D’après M. Guèye, “l’accès à l’eau potable est un casse-tête pour les femmes de la région”.
Il a toutefois relevé que “le ministère de la Femme n’est pas habilité à rétablir l’équilibre dans d’autres secteurs. Il appartient à chaque secteur de faire le ménage chez lui car la question du genre n’est pas un problème de femme ou d’homme mais de l’humain tout court”.
“Pour que l’individu jouisse de l’offre de services des politiques nationales, le respect de l’équité et de l’égalité du genre doit être une priorité de tous les secteurs” a-t- il conclu.


CC/PON/APS/