Assemblée nationale: Quel traitement pour les députés de la Diaspora ?

 

La 13e législature de l’Assemblée nationale a été installée jeudi dernier. Parmi les 165 députés élus aux dernières législatives, 15 sont entrés à l’Hémicycle pour le compte de la Diaspora. Treize sont issus de Benno et trois de la coalition Wattù.

Lors de la session inaugurale, les députés ont levé le voile sur les priorités de leur mandat. Mais dans le même temps, il a été beaucoup question de leurs conditions de travail en tant que députés couvrant des circonscriptions à l’étranger.

Comment vont-ils se montrer assidus aux sessions ? Vont-ils se déplacer chaque fois que l’Assemblée nationale est convoquée ? Le cas, échéant comment va se passer la prise en charge de leurs billets ? Où vont-ils loger à Dakar ? Quels sont les moyens qui seront mis à leurs dispositions pour leur permettre d’assurer leurs missions à l’étranger ?

Le journal Les Échos s’est penché sur toutes ces questions en donnant la parole à Nango Seck du groupe Liberté et Démocratie (opposition). “Nous allons poser toutes ces questions sur la table du Président Niasse le moment venu, en espérant qu’il nous apportera son soutien au maximum”, indique-t-il.

Pour la session d’ouverture de la 13e législature, la député de la Diaspora Mame Diarra Fam (Europe du Sud), élue de la liste Wattù, a, comme Nango Seck, payé son billet d’avion. Elle s’en est offusquée, mettant en garde contre tout traitement de faveur au bénéfice des députés de la Majorité.

“Nous sommes juste au début, tempère Nango Seck dans les colonnes de Les Échos. Ils ne nous ont pas encore édifiés sur les conditions de transport et d’hébergement. On va voir ce qu’ils nous proposent.”

 

Les Échos