Des paysans Tambacoundois à l’ère du numérique pour combattre la faim, la malnutrition et la pauvreté.

 

La FAO ne manque guère de corde à son arc pour mettre fin à la faim, la malnutrition et la pauvreté. Son projet « Services agricoles et inclusion digitale a atterri à Tambacounda. 50 producteurs, dont 50% de femmes se sont familiarisés ce mardi avec quatre applications dans des domaines aussi stratégiques et variés que sont la santé animale, les changements climatiques, la nutrition et les marchés agricoles.

Le topo est qu’à terme, 40 000 paysans tout comme des milliers de jeunes et femmes puissent avoir accès aux conseils et services agricoles, que la fracture numérique soit réduite à une portion congrue et que tous aient accès à l’information.

Ce projet est mis en œuvre seulement au Rwanda et au Sénégal, ici dans la région de Tambacounda, principalement dans les arrondissements de Missira et Koussanar, et ce sont des producteurs de lait, éleveurs de vaches, de moutons, de chèvres tout comme des producteurs d’arachide, de maïs, de mil et de niébé ainsi que des relais communautaires et des paysans des champs-écoles qui sont ciblés. Il y en avait 50 au total à être outillés sur les applications relatives à la santé animale, aux changements climatiques, à la nutrition et aux marchés agricoles. A en croire Henny Van Burgsteden, le responsable technique de la division numérique de la FAO, le niveau d’instruction faible ne saurait constituer un obstacle car, les messages ne seront pas que sous forme de textes mais aussi sous forme d’images, de sons et de vidéos qu’ils devront recevoir sur leurs téléphones ou tablettes.

Aussi bien pour le directeur régional du développement rural que le porte-parole des récipiendaires, Ousmane Cissokho, ce projet est venu à son heure, surtout en cette période de changements climatique qui fera dire à M. Cissokho « qu’avoir en temps réel les informations, surtout d’ordre météorologique et du marché, est une aubaine, et cela permettra d’installer une véritable révolution agricole tendant à renvoyer aux calendes grecques la faim, la malnutrition et la pauvreté ». C’est pourquoi, il s’est vivement félicité de cette initiative de la FAO dont il dira espérer qu’elle se poursuivra de plus belle en s’étendant sur toute la région naturelle du Sénégal oriental.

Boubacar Demol TAMBA / www.tambacounda.info /