Célébrations de Noël: Le pape appelle à «la paix pour Jérusalem»

 

Le pape a appelé lundi à «la paix pour Jérusalem et pour toute la Terre Sainte», à l’occasion de son traditionnel message de Nöel sur la place Saint-Pierre. «En ce jour de fête, demandons au Seigneur la paix pour Jérusalem et pour toute la Terre sainte», a-t-il déclaré dans son message «urbi et orbi» (à la ville et au monde).

«Prions pour qu’entre les parties la volonté de reprendre le dialogue l’emporte et que l’on puisse finalement parvenir à une solution négociée qui permette la coexistence pacifique de deux Etats à l’intérieur de frontières définies et reconnues internationalement».

Efforts de la communauté internationale

Il a aussi loué les efforts de la communauté internationale visant à aider «cette terre meurtrie» à trouver «la concorde, la justice et la sécurité qu’elle attend depuis longtemps». «Nous voyons Jésus dans les enfants du Moyen Orient, qui continuent à souffrir à cause de l’aggravation des tensions entre Israéliens et Palestiniens», a encore plaidé dimanche le pape argentin.

C’est la deuxième fois que François s’exprimait en public sur la ville trois fois sainte depuis que Donald Trump, bouleversant des décennies de diplomatie américaine, a annoncé le 6 décembre dernier que les Etats-Unis considéraient désormais Jérusalem comme capitale d’Israël.

 

Syrie, Irak et Yémen cités

Il a aussi lancé un appel «à la confiance réciproque» dans la péninsule coréenne. Le souverain pontife a dit prier «pour que dans la péninsule coréenne les oppositions puissent être dépassées et que la confiance réciproque puisse se développer dans l’intérêt du monde entier».

Dans un grand tour d’horizon des pays où les enfants pâtissent des conflits, François a évoqué les petits syriens «encore marqués par la guerre», en espérant que la Syrie retrouve «la dignité de chaque personne» en s’engageant à «reconstituer le tissu social indépendamment de l’appartenance ethnique et religieuse».

Il a également parlé de l’Irak «encore blessé et divisé par les hostilités» des quinze dernières années. Mais aussi du Yémen «où se déroule un conflit en grande partie oublié» alors que la population y subit la faim et les maladies.

(nxp/ats)