Fake news: Une petite fille de 11 ans a berné tout le Canada.

 

 

«Nous avons mené notre enquête, récolté un nombre important de preuves, et nous concluons que ce qui a été raconté n’est pas arrivé», a confié lundi aux médias canadiens le porte-parole de la police de Toronto, Mark Pugash. Le dossier est clos mais aura fait beaucoup de bruit.

Quand Khawlah Noman, une jeune écolière de Toronto, avait indiqué vendredi qu’elle avait été agressée alors qu’elle se rendait à l’école, tout le Canada s’était indigné. La petite fille avait indiqué qu’un homme l’avait suivie et lui avait enlevé sa capuche pour découper son hijab avant de prendre la fuite. Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, avait même pris la parole en tweetant: «Je pense de tout cœur à Khawlah Noman, qui a lâchement été attaquée ce matin à Toronto. Le Canada est un pays ouvert et accueillant. Les attaques de ce genre ne peuvent être tolérées».

Comme le porte-parole de la police, l’organisme Ahmadiyya Muslim Jama’at Canada espère que ces fausses allégations ne décourageront pas les vraies victimes de témoigner. «Même si cet incident n’a pas vraiment eu lieu, souvenons-nous qu’il y a quelques années, une mère musulmane s’était fait battre brutalement à Toronto alors qu’elle conduisait ses enfants à l’école», a expliqué la porte-parole de l’association, Safwan Choudhry, qui espère que cette affaire ne provoque pas de réactions hostiles envers les musulmans.

(MC/20 minutes)