Belgique: Un réfugié brandit un couteau devant des agents.

 

Un homme ayant brandi un couteau devant des policiers mardi soir à Gand (Belgique), avant d’être blessé par la police, est un réfugié afghan de 28 ans souffrant de «graves problèmes psychologiques», a affirmé mercredi le parquet de la ville cité par les médias belges.

L’hypothèse d’un acte terroriste n’est à ce stade pas privilégiée par les autorités belges. «A ce moment on ne peut pas encore relié cela à des motifs terroristes. On sait que c’est un réfugié reconnu de nationalité afghane», a déclaré le ministre de l’Intérieur Jan Jambon à la radio publique La Première (RTBF). «Il n’est pas connu comme radicalisé, l’enquête judiciaire est en cours et on attend le résultat», a ajouté M. Jambon. Les faits se sont produits mardi peu avant 21h00 dans la gare principale de Gand, dans le nord-ouest de la Belgique.

Hors de danger

D’après des images de vidéosurveillance, un homme s’est précipité vers une patrouille de la police des chemins de fer en brandissant devant eux un petit couteau. Il a refusé d’obtempérer quand les deux policiers lui ont demandé de le lâcher. Plusieurs coups de feu ont alors été tirés, dont l’un a permis de le neutraliser, selon plusieurs médias flamands. Sérieusement blessé, le réfugié afghan a été transporté à l’hôpital.

«Il a subi une intervention chirurgicale et ses jours ne sont plus en danger», a précisé An Schoonjans, porte-parole du parquet de Flandre orientale, au journal «Het Laatste Nieuws». La magistrate a souligné qu’il n’était pas encore en état d’être entendu.

La Belgique a été depuis 2016 le théâtre de plusieurs agressions contre des militaires ou des policiers. La dernière attaque considérée comme «terroriste» s’est produite en plein centre de Bruxelles le 25 août 2017, quand un homme de 30 ans d’origine somalienne a agressé des soldats au couteau en criant «Allah Akbar» en plein coeur de Bruxelles. L’un des policiers avait été légèrement blessé et l’assaillant abattu.

(nxp/afp)