Melania zappe Davos, les rumeurs de divorce enflent.

 

 

Melania Trump n’accompagnera pas son mari au Forum économique mondial (WEF). Elle a dû renoncer à se rendre à Davos (GR) en raison de «problèmes d’agenda et de logistique», a annoncé mardi sa porte-parole, Stephanie Grisham. La Maison-Blanche avait pourtant assuré un peu plus tôt que la First Lady viendrait bien dans la station grisonne, où Donald Trump doit prononcer un discours vendredi. Ce changement de programme renforce encore davantage les rumeurs d’un divorce entre le président des Etats-Unis et son épouse.

Certains voient en la décision de Melania Trump, survenue le jour de leur 13e anniversaire de mariage, un «message subliminal» envoyé à son époux. Depuis les allégations que Donald Trump aurait payé 130’000 dollars à une actrice porno pour acheter son silence après avoir couché avec elle en 2006, la First Lady fait profil bas. Mais pour fêter sa première année passée à la Maison-Blanche, Melania s’est fendue d’un tweet retentissant, dans lequel elle a soigneusement évité toute mention de son mari. L’annonce de son absence à Davos sonne comme une deuxième gifle infligée au président.

Kate Andersen Brower, spécialiste des Premières dames américaines, en perd son latin. Elle a expliqué sur CNN que cette annulation de dernière minute avant un déplacement important était inhabituel pour toute une série de raisons. «Mais dans l’histoire moderne, nous n’avons jamais vu un couple comme celui-là. Je pense à Hillary Clinton et à la fameuse fois où elle s’était rendue sur l’île de Martha Vineyard avec le président Clinton en pleine procédure de destitution, le procès et tout le reste», a-t-elle rappelé.

Kate Andersen Brower estime que «nous n’avons pas eu une situation aussi tendue que celle-ci depuis les Clinton». Même à l’époque où des rumeurs circulaient autour de l’infidélité de John F. Kennedy, les tensions au sein du couple présidentiel n’étaient pas aussi palpables, a-t-elle estimé.

Auteur du brûlot «Fire and Fury», Michael Wolff a ajouté de l’huile sur le feu en affirmant, vendredi dernier sur le plateau de «Real Time with Bill Maher», que Donald Trump vivait actuellement une liaison. Une information que le journaliste n’a pas fait figurer dans son livre, parce qu’il lui manquait LA preuve. «Je n’avais pas la robe bleue», a-t-il concédé, faisant allusion à la fameuse tenue tachée du sperme de Bill Clinton que possédait Monica Lewinsky. «Il faut lire entre les lignes… c’est vers la fin du livre», a ajouté Wolff, expliquant que la Maison-Blanche était dotée de portes dérobées pour faire entrer discrètement des visiteurs.

(joc)