Procès Khalifa Sall – Sauve-qui-peut : Un oiseau sème la panique au palais de justice

 

Il y a eu plus de peur que de mal au procès de Khalifa Sall ce vendredi 23 février 2018. La présence d’un oiseau au niveau des sièges réservés au public a semé la panique. Il était 15 heures 30 minutes passées.

L’incident parti du côté gauche de la salle d’audience a suscité le sauve-qui-peut dans la salle. Cela à cause de la rumeur selon laquelle il s’agirait d’un serpent. Les cris et les manifestations de panique ont envahi la salle. Les forces de l’ordre se sont mobilisées vite. Mais il faut relever que tout cela s’est passé sous le regard du président Malick Lamotte, ses assesseurs, du parquet et de toutes les parties prenantes du procès.

À noter que l’incident est survenu au moment où Me Abdou Dialy Kane avait pris la parole.

Mais, le calme revenu, le président a voulu reprendre la parole mais il a été freiné dans son élan par Me Khassimou Touré. “C’est un réquisitoire d’une autre façon. Cela provient certainement de l’autre bord”, a dit celui-ci en pointant le doigt vers le parquet. Celui-ci jouant le jeu a dit : “C’est ça”, ce qui a fait rire le public.

Cette étape franchie, Me Abdou Dialy Kane a repris sa plaidoirie. Il a aussi contesté l’existence d’une quelconque infraction comme celle relative aux faits reprochés aux prévenus. Ce, en contestant les propos du procureur de la République qui mettait en garde le président pour lui dire que les avocats le flattaient.

“Nous ne vous flattons pas. M. Le président, nous avons joué tant bien que mal notre mission. Il vous reste de rendre la justice. je conçois cette affaire comme étant un soutien qu’on apporte au gouvernement qui projette de rester au pouvoir. Rappelez-vous, les déboires de Khalifa Sall ont commencé lorsqu’il est revenu de Tambacounda, le fief d’un ministre. Un gouvernement qu’on soutient est un gouvernement qui tombe”, a-t-il conclu.

seneweb/