Commune de Kahène : Oumou Awa Bâ, bénéficiaire des maisons construites par le ministère de la jeunesse se confie.

 

« Les ouvrages reçus ont dépassé nos attentes »

Cette dame, la trentaine dépassée et sinistrée des inondations survenues à Kahène n’en croit pas à ses yeux. Trouvée au milieu des siens, la mine radieuse, elle a le sourire tout le temps scotché aux lèvres. Les réalisations offertes par le ministère de la jeunesse dont elle est bénéficiaire, sont passées par là. Elle a bénéficié d’un bâtiment flambant neuf. Ayant été sinistrée lors des inondations qui ont abîmé le village de Kahène, elle dit n’en pas croire à ses yeux quand elle a vu les volontaires envahir sa maison pour lui construire un nouveau bâtiment. « Je suis aujourd’hui toute comblée car même avant les inondations, je n’avais pas ce bâtiment construit en dur ». Aujourd’hui, c’est une épine ôtée de nos pieds quand l’on sait que, nous avons dormi plusieurs jours à la belle étoile. Pointant du doigt le hangar sous lequel elle et ses enfants dormaient durant la crise, elle dit remercier le ciel du moment qu’aujourd’hui, elle a un bon bâtiment, mieux que ses cases emportées par les eaux et cela, sans bourse délier. « Nous étions très fatigués et ne savions pas à quel saint se vouer. Quand il nous a été raconté qu’une équipe du ministère sera là pour nous aider, il a fallu voir avec les yeux pour croire, martèle, la bonne dame. Visiblement très émue, elle n’a pas manqué de plaider la cause de ses consœurs de la localité et celles environnantes qui jusque-là, peinent à s’émanciper. Dans ce patelin, déplore Oumou Awa Bâ, trouver un moulin de mil est presque impossible. L’électricité est pour nous, une chimère et c’est d’ailleurs pourquoi, nous ne pouvons pas développer certaines activités génératrices de revenus dans la commune. Nous appelons à une aide et à un accompagnement pour sortir Kayène de l’ornière, exhorte Oumou Awa Bâ, le sourire scotché aux lèvres. Si tous les autres ministères faisaient comme celui de la jeunesse, notre localité va bientôt prendre son envol, lâche la bonne dame.

Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /