Tambacounda : lutte contre la criminalité faunique, 3 personnes interpellées avec des peaux de lions, de léopards, d’antilopes, etc.

 

Les hommes du service des eaux et forêts appuyés par les éléments de la police nationale ont réussi un grand coup de maitre. Ils ont interpellé trois braconniers, des criminels de la faune. Il s’agit de 2 sénégalais et d’un guinéen d’origine. Ces malfrats détenaient par devers eux, des peaux entières de lions, de léopards, d’antilopes, et d’autres espèces en voie de disparition dans le parc.

La criminalité faunique est un phénomène qui est encore de cours dans le pays. A chaque fois, ce sont des animaux surtout ceux-là en voie de disparition qui sont sauvagement abattus dans le parc et dans la forêt, soit pour leur peau, soit pour leur chair ou leur ivoire. Dans la nuit de ce mercredi au jeudi, les éléments du service des eaux et forêts commandés par le capitaine Mamadou Gaye, appuyés par les hommes du commissariat urbain de Tambacounda dirigé par Yahya Tamba ont démantelé un grand réseau de criminels de la faune. Trois personnes ont été mises aux arrêts. Il s’agit de braconniers qui détenaient par devers eux, des peaux d’espèces animales hyper protégées dans le parc. Dans les détails, le forestier en chef dans le département soutient qu’il s’agit de peaux, de lions, de léopards, d’antilopes, de cop de biffons, entres autres animaux se trouvant dans le parc. L’information leur a été filée par des éléments de l’Ong « Wara » qui s’active dans la protection des animaux et la lutte contre la criminalité faunique, explique le commissaire Tamba qui a conjointement mené l’opération avec les forestiers. Et de poursuivre Mr Gaye, nous avons exploité ensemble la piste qui nous a menés vers ces trois personnes aujourd’hui mis hors d’état de nuire. « Nous avons trouvé par devers eux, une importante quantité de peaux d’animaux qui sont hyper protégés et sont même en voie de disparition, s’offusque le forestier. C’est pourquoi, rugit-il, nous les avons arrêtés et les remettrons au procureur. Cependant, une enquête est ouverte pour voir plus clair sur la situation qui est assez inquiétante, explique Mamadou Gaye. Selon des informations reçues, les peaux d’animaux proviendraient du parc Niokolo Koba mais aussi de la sous-région notamment de la Guinée Bissau. La lutte se poursuivra avec l’Ong Wara qui a déjà signé un protocole d’accord avec le ministère dans le cadre de la protection des animaux contre les bandits de la faune, laisse entendre le forestier en chef .

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