Tex dénonce #BalanceTonPorc «Tous condamnés, c’est une civilisation anti-mecs»

 

 

Jean-Christophe Le Texier, alias Tex, en a encore gros sur la patate. Viré du jeu télévisé de France 2 après avoir passé 17 ans à le présenter pour une plaisanterie sur les violences faites aux femmes lors d’une émission sur C8, l’humoriste était, cette semaine, l’invité de «L’interview sans filtre» de Télé Loisirs. Et il a dénoncé sans ménagement le battage médiatique autour du mouvement #BalanceTonPorc, responsable, à son avis, de son éviction.

«L’histoire de Balance ton porc, c’était: si vraiment on vous tape, parlez-en, mais ça c’était valable pour on va dire 2%, et c’est les 98 autres pour cent qui se sont jetés dans la brèche. C’est catastrophique #Balancetonporc, et c’est catastrophique dès le départ», a-t-il expliqué. Cette déclaration incendiaire ne passe pas inaperçue en cette journée internationale des droits des femmes.

«Je ne pensais pas que ça allait me retomber dessus»

Et il renchérit: «J’ai dit à mes potes: si jamais on n’éteint pas le feu, c’est une catastrophe généralisée. Je ne pensais pas que ça allait me retomber dessus. On est tous condamnés, c’est une espèce de civilisation anti-mecs terrible, c’est un truc incroyable, au lieu d’éteindre le feu, on a mis comme cause nationale le fait de défendre les femmes. J’ai pas l’impression qu’on les ait pas défendues depuis des années, moi j’ai toujours défendu les femmes depuis des années!»

Tex redoute aussi que d’autres soient pris dans la tourmente de #BalanceTonPorc. «Excusez-moi de vous le dire, mais ce n’est pas terminé. Personne n’a arrêté le flot. Ce ne sera pas à la télévision, ce sera partout. Ce sera les patrons, les ouvriers, les chômeurs, ce sera tout le monde.»

Quant à savoir si l’humoriste regarde encore les «Z’Amours», il répond sans détour: «Ce n’est plus mon histoire, je zappe, je ne regarde plus. C’est une philosophie hindoue. Quand on a retiré quelque chose, il faut s’en désapproprier très vite, sinon t’es malheureux. L’avenir c’est demain, c’est pas hier.»

(nxp)