Kim et Trump vont-ils se rencontrer en Suisse?

 

Donald Trump a surpris son monde en acceptant l’invitation du leader nord-coréen Kim Jong-Un à un sommet historique d’ici au mois de mai. Reste encore à régler l’endroit d’une telle rencontre et la Suisse entend bien jouer ses cartes, explique le Tages-Anzeiger.

Berne pourrait facilement offrir ses services pour une rencontre «dans un cadre sûr», comme le souligne le conseiller national Roland Rino Büchel (UDC/SG) et membre de la Commission de Politique extérieure. La neutralité de la Suisse est largement reconnue à l’internationale, ajoute-t-il.

La Suisse se félicite

La Suisse s’est félicitée vendredi de la volonté exprimée par le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un de se rencontrer. Elle a répété sa disponibilité à participer aux efforts de paix.

La Confédération est «en contact avec toutes les parties», a indiqué à l’ats le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). C’est à elles de décider si, quand et où elles veulent mener des entretiens. La disponibilité de la Confédération est bien connue, a-t-il ajouté, interrogé pour savoir si la Suisse est prête à accueillir une telle rencontre ou si elle avait déjà été sollicitée.

Le leader nord-coréen parlerait le Berndütsch

La Suisse a déjà accueilli à trois reprises des rencontres entre des officiels américains et nord-coréens et elle est en contact régulier avec Pyongyang depuis 2003. Elle est également membre de la Commission des nations neutres pour la surveillance de l’armistice en Corée (NNSC).

Autre avantage de la Suisse, Kim Jong-Un y a effectué une grande partie de sa scolarité sous un nom d’emprunt dans un collège bernois. Il y aurait passé onze ans, assez pour apprendre le Berndütsch.

(smk/nxp)