Des producteurs de la filière maïs venus de tous bords dans la région ont subi une session de formation à la Sodefitex de Tambacounda. Ils sont capacités sur les techniques culturales nouvelles mais aussi sur la manière d’utiliser les produits phytosanitaires et autres intrants agricoles. L’objectif, explique M. Gningue de la Spia, consiste à les accompagner pour mieux améliorer leurs rendements.
Amener les producteurs de la filière maïs à avoir de très meilleurs rendements, telle est la volonté des responsables de la société des produits industriels agricoles ( Spia) et d’autres structures qui s’activent dans l’agriculture. A travers une session de formation à laquelle beaucoup de producteurs de la filière maïs ont été conviés, il a été inscrit à l’ordre du jour, la formation des acteurs sur les nouvelles techniques culturales et aussi sur l’utilisation de certains produits très toxiques. L’objectif consiste de permettre aux acteurs de la filière, de voir leurs rendements connaître de réels bons. Selon pape Seydou Gningue, l’utilisation des produits toxiques nécessite une certaine connaissance et une certaine prudence. C’est pourquoi, il a été jugé important de former les producteurs sur cet aspect. Comment utiliser ces produits sans mettre en péril leurs vies, cela reste fondamental, a expliqué l’expert agricole, Ngoulé. Le constat fait est que les producteurs utilisaient les produits toxiques n’importe comment et souvent sans se rendre même pas compte des dangers. Aujourd’hui, grâce à la journée de formation, le message est bien compris, se réjouit-il. Les nouvelles techniques culturales pour permettre l’amélioration des rendements, ont aussi été inscrites à l’agenda de la formation. A ce niveau, il s’est agi de capaciter les producteurs et de les mettre à niveau sur les normes et autres standards requis. Le tout pour qu’à l’issue, les rendements puissent suivre. Une productrice de maïs venue de Bamba Thialene, interrogée sur la formation, dira toute sa joie d’avoir pris part à la rencontre. Elle nous a permis, atteste-t-elle, de mieux comprendre la filière et d’avoir en plus de très bons rendements agricoles.
Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /
