Koumpentoum : finale départementale de l’Uassu, le jeu n’en valait nullement la chandelle. 

 

L’inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de Koumpentoum a joué ses finales de l’Uassu ce 29 avril dernier. Les rencontres qui mettaient aux prises le collège de Bamba Thialéne et le  lycée de Koumpentoum en cadets et les lycées de Maleme Niani et Koumpentoum en juniors ont été âprement disputées. Les matchs ont répondu à l’attente des supporters et autres fans du ballon rond qui se sont bien régalés. Koumpentoum en cadets et Maleme Niani en juniors ont été sacrés champions.

Seulement, la désolation a été totale au moment de la remise des récompenses. Des broutilles ont été  présentées aux équipes qui ne pouvaient que constater, impuissantes. La table qui abritait les garnitures était quasi vide. Seuls quelques “trophéeons” et des soi disant médailles y étaient arrangés. Les équipes vainqueures des deux finales n’ont reçu que de petits trophées, amèrement brandis d’ailleurs, rien d’autres. Même pas des jeux de maillots. Et pis, l’équipe vaincue chez les juniors a reçu des médailles contre toute attente pendant que les vainqueurs végétaient avec un semblant de trophée. Ahurissant non!

Cela n’honore pas le sport et plus particulièrement l’Uassu dont il est crié partout et à tue tête, sa relance. Abracadabrant!

Chères autorités, si c’est comme ça qu’il faut relancer le sport scolaire, sachez d’avance que c’est peine perdue. Il continuera de plus belle dans son agonie car, les principaux acteurs sont découragés et désappointés. Ce que l’on a vu à la finale départementale de Koumpentoum n’encourage ni ne milite en la faveur de la relance.  On ne peut pas vouloir relancer le sport dans les écoles et lésiner sur les moyens. L’on aurait pu comprendre qu’il y’ait manque

de moyens et qu’il soit appelé à faire des concessions mais, tel n’est pas le cas. Les moyens sont bel et bien existants car, les écoles ont toutes, déposé leurs participations pour ne pas dire cotisations et que les Ief auraient reçu leur part pour l’organisation correcte des rencontres et la récompense des équipes championnes. Donc, l’organisation et les recompenses devraient être à la dimension des attentes et des efforts consentis par les participants qui à chaque fois, déboursent plusieurs centaines de milliers de francs pour à l’arrivée, récolter des broutilles.

Si c’est de cette manière qu’il faut relancer le sport scolaire, ce ne sera pas demain que l’on verra le bout du tunnel. Encourageons les encadreurs et autres accompagnants à mieux s’intéresser à la chose au grand intérêt des potaches pour qui les compétitions de l’Uassu  constituent de forts moments de mettre en valeur leurs talents et autres aptitudes.

Nous osons d’ores et déjà parier que les finales régionales relèveront les défis. A vos yeux !

Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /