Paris – Attaque au couteau: deux femmes arrêtées

 

Deux femmes ont été arrêtées ce jeudi. Elles sont proches de Khamzat Azimov, l’auteur de l’attaque, et d’Abdoul Hakim A., un de ses amis qui devait être présenté jeudi à un juge en vue d’une éventuelle mise en examen (inculpation), a précisé à la presse le procureur de Paris, François Molins.

Ces deux femmes sont des proches de Khamzat Azimov, l’auteur de l’attaque, et d’Abdoul Hakim A., un de ses amis qui devait être présenté jeudi à un juge en vue d’une éventuelle mise en examen (inculpation), a précisé François Molins à la presse.

Parmi elles, figure Inès H., radicalisée de 19 ans, qui s’est mariée religieusement avec Abdoul Hakim A. avant de tenter de partir en Syrie, a appris l’AFP de source proche de l’enquête.

L’autre femme est une de ses amies, selon une source proche de l’enquête.

Abdoul Hakim, fiché pour radicalisation depuis juin 2016 mais sans antécédents judiciaires, «a contesté une quelconque participation ou implication dans la préparation et la commission des faits et tout lien récent avec Khamzat Azimov, prétendant ne pas l’avoir vu et contacté depuis plusieurs mois», a déclaré le procureur.

Chant djihadiste

«Les enquêteurs cherchent à savoir si Abdoul Hakim a pu influencer dans sa quête djihadiste Azimov, voire avoir eu connaissance du projet de ce dernier», a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.

Lors d’une perquisition à son domicile, sept téléphones ont été saisis mais le portable qu’il utilisait le plus souvent demeure introuvable. «Il a indiqué l’avoir égaré le matin même» de son interpellation, a rapporté M. Molins.

Les investigations sur sa ligne téléphonique ont cependant permis d’établir que, peu avant l’attaque, Abdoul Hakim a adressé à sa soeur, via une messagerie instantanée, «un chant djihadiste régulièrement repris par l’État islamique», a indiqué François Molins.

Le procureur a par ailleurs précisé que l’attaque de samedi avait fait 5 blessés, dont 2 graves, et non 4 comme indiqué jusqu’à présent. L’assaillant a occasionné «dix plaies» au jeune homme mort lors de l’attentat, Ronan Gosnet, dont l’une est «compatible avec une tentative d’égorgement», a ajouté M. Molins.

L’attaque, revendiquée par le groupe Etat islamique, a porté à 246 le nombre de personnes tuées dans la vague d’attentats djihadistes qui touche la France depuis 2015.

(nxp/afp)