🔴🇫🇷VIDÉO – Quand le E.#Macron remet à sa place un jeune qui l'appelle Manu: "Tu m'appelles 'Monsieur le président de la République' ou 'Monsieur' D'accord ? (…) le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d'abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même…" (📹M6) pic.twitter.com/A0ae9iqOWZ
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) June 18, 2018
Emmanuel Macron a sévèrement réprimandé lundi un jeune qui l’avait interpellé sur un ton familier lors d’un déplacement. lui enjoignant de l’appeler «Monsieur le président». Le jeune homme s’est finalement excusé.
Le jeune homme attendait le président derrière une barrière au Mont Valérien, près de Paris, pour les commémorations de l’Appel du 18 juin 1940 lancé par le général de Gaulle. Après avoir entonné les paroles de l’Internationale socialiste, il lui a lancé un «ça va Manu?»
«Non, non, tu es là dans une cérémonie officielle. Tu te comportes comme il faut», lui a rétorqué Emmanuel Macron, avant que le jeune garçon ne s’excuse, devant la caméra de LCI. «Tu peux faire l’imbécile, mais aujourd’hui, c’est la ‘Marseillaise’ et le ‘Chant des Partisans’. Tu m’appelles Monsieur le président de la République, ou Monsieur».
Et de conclure: «Tu fais les choses dans le bon ordre. Si un jour tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même».
Le respect, c’est le minimum dans la République – surtout un 18 juin, surtout en présence des compagnons de la Libération. Mais cela n’empêche pas d’avoir une conversation détendue – regardez jusqu’au bout. pic.twitter.com/CWtPDAALhK
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) June 18, 2018
Pas une première
Ce n’est pas la première fois que le président français fait la leçon à un badaud au cours d’un déplacement. En pleine campagne présidentielle, il avait lancé à un ouvrier en grève: «La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler.»
Plus récemment, il avait estimé dans une vidéo diffusée par sa conseillère à l’Elysée que les aides sociales coûtaient «trop de pognon», sans permettre de sortir «les gens de la pauvreté».
(dri/ats)