Angleterre: Remboursée car l’agence ne lui a pas trouvé de mari

 

Tereza B., une Londonienne divorcée, en avait marre de la solitude. En 2013, elle a donc décidé de faire appel à une agence de rencontres pour trouver le prince charmant. Exigeante, la dame a décrit le compagnon de ses rêves: un gentleman «sophistiqué», travaillant idéalement dans la finance, ayant un mode de vie sain et, surtout, ouvert à l’idée d’avoir un enfant (elle est déjà mère de trois autres, mais a toujours désiré en avoir quatre). La cliente étant prête à débourser 16 000 francs, l’agence s’est empressée de lui faire signer un contrat, lui assurant que son catalogue de candidats bien sous tous rapports était fourni et qu’elle serait vite satisfaite, d’après le «Guardian».

Le problème, c’est que la quadragénaire n’a jamais trouvé chaussure à son pied. Déçue et frustrée, elle a donc décidé de poursuivre l’agence pour tromperie. Selon elle, cette dernière n’avait dans son catalogue qu’une centaine de profils masculins et aucun ne ressemblait, de près ou de loin, à celui qu’elle cherchait. Et la Haute Cour de Londres lui a donné raison mercredi, arguant que la plaignante n’aurait jamais versé une telle somme si elle avait été au courant du maigre choix proposé. Par conséquent, elle a condamné l’agence de rencontres à lui verser 16 000 fr. de dommages pour «tromperie» et 630 fr. pour avoir causé une «détresse morale».

(pga)