M. Killé Sakho, maire libéral de Diawara “J’attends vraiment de voir ce que dira le régime actuel aux populations de nos contrées après les avoir délaissées pendant 7ans”.

 

 

Le jeune maire libéral de la commune de Diawara dans le département de Bakel est très remonté contre le régime en place. Très en colère, il a martelé que le lancement de la campagne de collecte de signatures pour le parrainage n’est pas d’actualité chez lui. L’urgence est ailleurs, peste, Killé Sakho, outré par le manque d’infrastructures sociales de base, l’absence de politique appropriée pour la jeunesse et la défectuosité des routes dans sa collectivité locale.

 Dans la commune de Diawara située à moins de 20km de Bakel, les conditions d’accès y sont très difficiles. Rallier les deux dizaines de kilomètres qui le séparent de Bakel est un parcours du combattant. La route est mauvaise, remplie de crevasses et autres nids de poule. Banalement, il faut plus d’une heure et demi pour faire la distance Bakel-Diawara, se désole l’édile de la commune. Pour que les populations puissent parler de parrainage et les hommes politiques de collecte de signatures, il faut qu’il y ait des routes praticables et bien faites. Malheureusement, tel n’est pas le cas à Diawara, tonne Killé Sakho. Et il faudrait que le régime aillent là où il a fait des réalisations pour espérer pécher des signatures. Il n’a rien réalisé ici, renchérit le maire. Des indépendances à maintenant, l’État n’a rien fait pour nos contrées, fulmine le maire. Tout ce qu’il y a comme réalisation, est l’œuvre des émigrés, informe l’édile. C’est pourquoi nous ne parlons pas de parrainage ici car, l’urgence est ailleurs. D’ailleurs, nous attendons de voir les tenants actuels du régime pour voir comment ils vont se rendre dans la contrée et quel discours tenir aux populations qu’ils ont délaissées durant tout leur règne, se demande le maire libéral.

Le Pudc et le Puma sont des programmes chimériques pour nos populations. Demandez les si elles les connaissent, vous verrez que la réponse est non. Elles ne peuvent pas avoir des routes moyenâgeuses et croire à ces programmes qui disent travailler pour sortir les populations de leurs difficultés. Ici, tout est fait par les populations elles-mêmes. Ici, tout ce que nous demandons, c’est des routes bien faites, l’érection du poste en centre de santé, des écoles construites et puis c’est tout. Le reste est déjà pris en charge par les émigrés, réitère, le maire qui a dit approuver la marche des jeunes du département pour exiger de meilleures conditions de vie. C’est nous maires des communes qui devrions porter le combat à la place des jeunes.

Il faut un plan Marshall pour nos contrées.

A en croire le maire de Diawara, toutes les localités de sa contrée doivent bénéficier d’un plan Marshall pour sortir de l’ornière. L’état n’a jusque-là, rien fait pour nos localités, se désole Killé Sakho. Pour corriger son tort, il ( l’état ), doit trouver un bon plan de sortie de l’ornière pour nos communes laissées à elles-mêmes depuis toujours, propose l’édile de Bakel.

Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /