Les orpailleurs burkinabé ne se limitent pas seulement à la détérioration quotidienne des massifs forestiers de la contrée du Bélédougou ou encore à la dégradation des sols, ils excellent aussi dans le travail des enfants. Waham Zoungrana est l’un d’entre eux, et son histoire est plus que pathétique.
Il est en effet conduit dans la forêt de Tinkoto par un “patron” sans scrupule car, lorsqu’il lui a été intimé l’ordre de retourner ce môme d’une douzaine d’année, il a préféré prendre la clef des champs abandonnant, l’enfant à lui-même.
Des sources contactées sur place à Tenkoto souligneront que l’enfant et son patron auraient été interpellés par les pandores mais, qu’elles étaient surprises de les revoir tous les deux dans les sites d’orpaillage, chacun s’occupant de ses problèmes séparément. Nous avons contacté le président de la communauté des burkinabé, il nous confiera que des démarches étaient en cours pour un retour du petit Waham auprès des siens, chose que l’enfant lui-même dira appeler de tous ses voeux, tellement qu’il souffre dans le coin.
Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /
