Depuis maintenant plusieurs saisons, les intrépides femmes du GIE « Koba Club » de Kédougou excellent dans la culture et la transformation du fonio pour laquelle elles ont d’ailleurs grappillé plusieurs prix, dont le grand prix du chef de l’Etat. Maintenant, dans le cadre du RAFF, (Réseau des Acteurs de la Filière Fonio), opportunément mise en place avec le concours du PADAER, elles tiennent, comme à la prunelle de leurs yeux, à accroitre la production en étendant la culture du fonio à bien d’autres contrées du pays.
Pour ce faire, Adja Aïssata Aya Ndiaye dira fonder beaucoup d’espoir sur les financements de la Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide (DER) car, à ses yeux, il est maintenant plus que jamais nécessaire de revoir sensiblement à la hausse les productions, et cela ne saurait se faire sans l’accroissement des superficies emblavées à travers les autres régions du pays dont celle de la Casamance naturelle. « Nous avons cette année bénéficié de semences de la part de l’Etat mais, en quantité peu suffisante pour l’ensemble des acteurs de la filière. Il nous faut davantage renforcer nos capacités, davantage nous organiser pour éviter que d’autres viennent s’enquérir de notre expérience et faire mieux que nous en revenant nous vendre du fonio », a fait savoir la pionnière et non moins coordinatrice du RAFF qui n’a pas manqué de remercier le chef de l’Etat pour son soutien constant .
A notre passage à l’unité de transformation du fonio du GIE « Koba Club », des femmes s’activaient encore au tour de la transformation de cette céréale dont les vertus thérapeutiques sont énormes.
Adja Aïssata Aya Ndiaye s’est beaucoup félicité de l’accompagnement du PADAER, de l’USAID et de bien d’autres partenaires qui leur ont permis, elle et ses membres, d’acquérir un inestimable savoir- faire en matière de transformation et de préparation du fonio.
Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /
