Etats-Unis: Mattis assure vouloir rester dans «l’équipe» Trump

 

Le ministre américain de la Défense Jim Mattis a assuré mardi, depuis une tournée asiatique, rester dans «l’équipe» du président Donald Trump, qui l’avait qualifié de «sorte de démocrate» qui pourrait bientôt quitter le gouvernement.

«Je fais partie de son équipe. Nous n’avons jamais parlé de mon départ», a assuré Jim Mattis devant la presse le suivant lors d’une tournée en Asie le conduisant au Vietnam. «Nous continuons à faire notre travail», a-t-il ajouté, précisant n’avoir pas parlé avec Donald Trump depuis les commentaires du président américain diffusés dimanche dans l’émission «60 Minutes» de la chaîne américaine CBS.

«Je pense que c’est une sorte de démocrate, si vous voulez la vérité. Mais le général Mattis est un gars bien. On s’entend très bien. Il pourrait partir. A un certain moment, tout le monde part. Tout le monde. Les gens partent. C’est ça Washington», avait ajouté Trump dans cet entretien.

Le ministre a tout de même précisé que le président lui avait assuré son soutien total. «Il a dit, je suis à 100% derrière vous ».

Minimisation des tensions

Le dernier livre du journaliste d’investigation Bob Woodward, sorti en septembre, attribue à M. Mattis des propos extrêmement critiques à l’égard de Donald Trump. Général à la retraite, Jim Mattis élude généralement toute discussion sur ses relations avec le président, et n’hésite pas à tancer les journalistes qui mentionnent les divergences apparues au fil des mois avec le milliardaire républicain.

Par ailleurs, avant d’atterrir au Vietnam pour y rencontrer son homologue vietnamien, Jim Mattis a minimisé les tensions avec Pékin devant la presse suivant sa tournée. «Nous ne sommes pas là pour contenir la Chine», a assuré celui qui, après sa visite au Vietnam, pays connu pour ses relations ambivalentes avec Pékin, doit se rendre à Singapour.

«Nous sommes deux grandes puissances… Il y aura des moments où nous nous marcherons sur les pieds donc nous allons devoir trouver un moyen de maîtriser notre relation», a-t-il ajouté, alors que sa visite en Chine prévue à la fin du mois a été annulée en raison de la guerre commerciale entre les deux super puissances.

(nxp/afp)