Tambacounda : Lancement de la plateforme électronique du registre du commerce.

 

Contribuer à assurer des conditions saines aux acteurs commerciaux et autres usagers de la justice pour un meilleur investissement dans le climat des affaires et aussi réduire le temps d’attente pour l’obtention de certains documents administratifs dans les tribunaux, telle est la volonté du ministère de la justice, en initiant la plateforme électronique du registre du commerce et du crédit mobilier. L’application est lancée à Tambacounda ce jeudi, en présence du directeur adjoint des services judiciaires, du directeur de la dématérialisation, des autorités judiciaires et du gouverneur, après sa mise en œuvre à Dakar, Thiès, entre autres localités. Il s’agit, explique El. H. Babacar Diop, directeur adjoint des services judiciaires, d’un système qui intéresse plus, les commerçants et les sociétés commerciales qui doivent s’identifier par le registre de commerce ou par le Ninea. Déjà, poursuit, le magistrat Diop, avec des partenaires comme l’Apix, l’Ansd, et les autres, il est en train d’être procédé au déploiement de la plateforme dans le reste du pays, ce qui les a menés à Tamba, ce jour. Il se félicite, 5 régions sont jusque-là visitées, se réjouit-il. Et sous peu, le maillage du territoire sera effectif. Et cela, assure-t-il, contribuera grandement à assurer des conditions saines pour un meilleur investissement dans le climat des affaires et une bonne sécurisation des documents et autres actes judiciaires. Mieux, renchérit, le magistrat, avec la plateforme, les délais d’attente pour obtenir un registre de commerce ou tout autre acte commercial dans les tribunaux seront considérablement réduits, au grand bonheur des usagers. Dorénavant, martèle-t-il, il faudra juste une dizaine de minutes pour le demandeur d’entrer en possession de son registre de commerce. Ce qui auparavant, nécessitait des jours voire semaines. Et avec la plateforme, non seulement le temps est réduit mais le document est plus fiable car le numéro est automatiquement généré par l’application avec, aucune possibilité d’erreur, note-t-il. L’autre particularité, explique le directeur adjoint des services judiciaires, tous les pays membres de l’Ohada sont aujourd’hui, astreints à la modernisation et à l’utilisation de l’informatique pour le monde des affaires. C’est pourquoi, le Sénégal qui se veut à l’ère du temps a déjà entamé le processus de modernisation et d’informatisation de sa justice. Et en perspective, informe-t-il, il est en train d’être mis en place une E-justice pour un meilleur accès de la justice aux justiciables en permettant une interconnexion et une interopérabilité entre tous les acteurs et la justice. Mieux, l’outil informatique permettra de mieux pallier le déficit criard de personnel noté dans le secteur. Avec le directeur de la dématérialisation qui est là présent, nous ferons de sorte que le E-justice soit réellement profitable aux justiciables et aux citoyens, soutient le magistrat Diop.

Abdoulaye Fall / www.tambacounda.info /