PSE : les potentialités de Tambacounda mises en exergue

 

La région de Tambacounda regorge de potentialités et d’atouts sur lesquels le Sénégal peut s’appuyer pour sa marche vers l’émergence en 2035, a indiqué jeudi, le coordonnateur de la direction générale de la planification des politiques économiques au ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, Mayacine Camara.

« La région Tambacounda est très vaste en terme de superficie. Elle est un carrefour pour plusieurs villes limitrophes. Elle a beaucoup de potentialités et d’atouts sur lesquels le Sénégal peut s’appuyer pour mener sa marche vers l’émergence » , a-t-il dit lors d’un atelier de présentation du processus d’élaboration de la phase II du PSE.

Une délégation du ministère de l’Économies, des Finances, et du Plan séjourne à Tambacounda pour étudier les possibilités d’exploiter les atouts de la région et en faire une locomotive de développement dans le Plan Sénégal émergent. Une tournée est entamée dans la zone sud-est du pays pour réfléchir sur l’ensemble des projets et programmes à mettre en priorité dans la phase II du PSE pour la période 2019-2023.

La phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) sera lancée en décembre à Paris. Nous présenterons à cette occasion le Plan d’Actions Prioritaires du PSE sur la période 2019-2023, a indiqué le chef de l’Etat mercredi à Riyale où il a participé à un forum économique. « Dans l’exécution de la deuxième phase du Pse, les tambacoundois doivent se tenir prêt à faire de leur région un pôle territoire qui pourrait concurrencer Dakar », a dit Mayacine Camara. Il a invité les autorités territoriales et la société civile à accompagner les projets et programmes de développement mis en place par l’État en vue de relever les défis de l’émergence dans cette partie du pays.

Pour sa part, le gouverneur El Hadj Bouya Amar s’est félicité des acquis enregistrés dans les domaines de l’Hydraulique rural, l’électrification rural ainsi que l’accès à la santé et à l’éducation depuis le démarrage du PSE en 2014. « Nous avons beaucoup de satisfaction en terme d’amélioration du cadre de vie entre 2014 et 2018″, a souligné le gouverneur relevant par ailleurs certaines contraintes liées à la production cotonniére. Il estime toutefois que la balance positive depasse celle négative dans le bilan de la première phase du PSE.

 » Et, pour la phase II, la planification et l’élaboration de nos projets doivent venir de nous, habitants de Tambacounda. Ensuite, l’État va procéder à la mise en oeuvre et à l’évaluation », a fait savoir El Hadj Bouya Amar.

APS /