Le président Sall au forum sur la paix et la sécurité, “il faut que les états restent plus forts et très résilients”.

 

La 5e édition du forum sur la paix et la sécurité en Afrique est lancée ce lundi au centre international Abdou Diouf de Diamniadio ( Cicad). Présidée par le président Macky  Sali,  la rencontre a  enregistré la participation d’Adama Barrow de la Gambie, de la ministre française des armées,  entre autres personnalités.  Seulement,  pour cette fois-ci,  le président sénégalais à demandé aux états  d’être forts et résilients, seul moyen de faire face aux défis sécuritaires. “Nous sommes tous exposés, plus personne,  n’est à l’abri. Chaque pays est une cible potentielle”, a martelé Macky Sall. C’est pourquoi,  soutient-il,  face aux menaces qui pèsent de tous bords,  la coopération ne doit plus être  une sorte d’aide mais plutôt un impératif d’intérêt commun dont la prise en charge conditionnera cette aide, y compris les tâches de développement économiques et sociales. Poursuivant,  il a rappelé que le triptyque paix,  sécurité et stabilité sont les préalables du développement. D’où le choix du thème de cette édition  “paix et sécurité en Afrique,  enjeu de stabilité et de développement durable  “. Cependant aussi note-t-il, le développement fortifie les bases de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Et,  c’est ce lien qui doit être  mis en évidence,  explique -t-il. Toutefois aussi, reconnaît il,

malgré les efforts importants consentis dans la pacification et la stabilisation du continent,  les défis restent tout de même nombreux.  Outre le terrorisme, il y’a les défis liés à la cybercriminalité, aux changements climatiques, entre autres,  qui pèsent, note,  Macky Sall qui appelle à une meilleure conjugaison des efforts pour mieux juguler le mal.

Il faut revoir les formes de maintien de la paix.

Ce n’est pas normal qu’avec 10 mille casques bleus déployés au Mali,  qu’il continue d’avoir d’autres forces qui perturbent la zone, regrette le président sénégalais. ” Il faut oser remettre en cause les formes de maintien de la paix “, pense-t-il. Il y’a des choses à revoir,  insiste-t-il. “Nos états doivent être forts et resilients,  à la  fois,  face à leur capacité de dissuasion, d’attaque comme de réaction, exhorte,  le chef de l’etat.

Sur la cybercriminalité,  il a soutenu qu’elle est en phase de devenir une arme de destruction massive. Et c’est pourquoi,  plaide-t-il,  face aux menaces,  il faut poursuivre le combat à  travers l’éducation et la formation des populations.

Par Abdoulaye Fall, envoyé spécial à  Dakar www.tambacounda.info /