Une famille britannique a vécu un retour de vacances pour le moins mouvementé, en juin dernier. Après un séjour balnéaire à Minorque (Esp), les Taylor se sont présentés à l’aéroport de Mahon trois heures avant leur vol, pour s’assurer d’être assis ensemble. Le couple et sa fille Brooke, 10 ans, se sont vu attribuer les sièges 41 D, E et F, ce qui signifiait qu’ils allaient bel et bien pouvoir voyager côte à côte. Tout heureux, les Taylor ont cependant déchanté en recherchant leurs places: à l’endroit où elles devaient se trouver, des espaces vides remplaçaient les sièges.
«Nous nous sommes regardés comme pour dire: «Mais où sont passés nos sièges?», raconte Paula à la BBC. Alerté, l’équipage a vérifié les cartes d’embarquement et espéré pouvoir résoudre le problème, mais une fois tous les passagers installés, il ne restait qu’un seul siège vide. Le personnel a proposé à Brooke de s’y installer pour le décollage et l’atterrissage, et à ses parents de s’asseoir sur les strapontins habituellement réservés aux hôtesses de l’air. Celles-ci ayant eu besoin de vaquer à leurs occupations une fois le voyage commencé, Paula et Ian n’ont eu d’autre choix que de s’asseoir par terre pour le reste du vol.
Ils se plaignent, on ne les croit pas
«C’est dur, c’est inconfortable et c’est dégoûtant. Ce n’est pas une expérience que j’aimerais renouveler», raconte la quinquagénaire, qui ajoute que le copilote est venu s’asseoir un moment à côté d’eux pour les remercier de se montrer aussi compréhensifs. Selon l’Autorité britannique de l’aviation civile, les passagers n’ont pas le droit de s’asseoir par terre, à aucun moment lors du vol, et TUI devra rendre des comptes. La compagnie aérienne a expliqué qu’un changement de dernière minute d’appareil avait provoqué ce cafouillage.
Dans un premier temps, les Taylor ont reçu une compensation de 30 livres sterling (33 francs) après avoir eu affaire à une employée qui ne les croyait pas. La famille britannique aura finalement droit à un remboursement total de ses billets d’avion, soit 1300 livres (1450 francs). La compagnie a par ailleurs assuré qu’elle contacterait les Taylor pour leur présenter des excuses.
(joc)
