Tambacounda : des aménagements hydro agricoles attendus du PARIIS (coordonnateur)

 

 

Des aménagements hydro agricoles de petite et moyenne taille seront érigés en faveur de communautés villageoises de la région de Tamabacounda (Est) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS). Ces infrastructures agricoles sont destinées à contribuer à la sécurité alimentaire des communautés à travers le renforcement des besoins alimentaires aussi bien pour les ménages que pour les marchés locaux, a-t-on notamment appris lors de sa présentation aux acteurs locaux.

‘’Nous avons l’ambition d’adopter une approche régionale avec l’ensemble des acteurs du secteur agricole pour rendre plus dynamique et plus performante notre système d’irrigation’’, a ainsi souligné Aly Sané Niang, coordonnateur national du projet.
Intervenant lors de sa présentation aux acteurs locaux, il a souligné l’importance de ce concept dans la mise en place d’aménagements hydro agricoles au profit des communautés qui auront en charge leur gestion.

Le PARIIS a pour but d’améliorer la valorisation des eaux pluviales et des eaux de crue à des fins agricoles dans les zones de bas-fonds, a-t-il indiqué. ‘’ Il s’agit d’accroître les superficies aménagées pour la performance des systèmes irrigués des eaux pluviales et de crue à des fins agricoles dans les zones de bas-fonds et submersion contrôlée par le riz flottant et les cultures de décrue’’, a insisté Sané Niang.

Le PARIIS financé à hauteur de 16, 3 milliards FCFA par la Banque mondiale et l’Etat du Sénégal intervient dans la Vallée du fleuve Sénégal, la région naturelle de la Casamance et dans le bassin arachidier pour une durée de quatre ans (2018 – 2024).

Il a été mis en place en 2013 par six pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) pour ‘’ combiner leurs efforts pour accroître le rythme et la qualité des investissements dans l’agriculture irriguée sur la base d’une approche participative’’, a rappelé M. Niang.

Selon lui, chaque pays va mettre en place les conditions pour la performance et la durabilité des investissements réalisés dans le secteur de l’agriculture. ’’Avec cette expertise dans plusieurs localités du pays, les femmes feront parties des premiers bénéficiaires avec un pourcentage assez important’’, a-t-il a précisé.

SDI/AKS/APS /